Les habitats « construits » des animaux : aménagements humains et performances animales

Ce séminaire portera sur deux types apparemment très différents de réalisations techniques, associant, pour les mettre en regard, techniques humaines et techniques animales : les constructions humaines destinées à l’occupation animale (bergerie, parc, niche, volière, etc.), et, d’autre part, les aménagements de lieux de résidence et les constructions d’espace d’habitation réalisées par l’animal pour lui‐même (nid, termitière, ruche, toile…). La notion d’habitat est entendue dans un sens assez limité et différente de celle d’“aire“, impliquant donc un certain degré de sédentarité. Les questions pourront porter, entre autres, sur les types de structures matérielles, l’évolution et l’adaptation environnementale ou biologique des techniques, la connaissance éthologique des aptitudes et des comportements de construction des animaux « architectes», la relation entre habitats « spontanés » et habitats « programmés » pour les animaux sauvages intégrés à l’espace humain, les fonctions explicites ou implicites dévolues à la construction (enfermer, protéger, acclimater, conditionner, favoriser la reproduction…). Les approches disciplinaires pourront être diverses, dans une période allant de la préhistoire à l’époque moderne, et les types d’habitat courants ou exceptionnels (zoo, caisse de voyage, animalerie de laboratoire, aquarium…).

Géomorphologie et Peuplement de la Baie des Anges : données récentes

10h – Grégory Gaucher, Service de l’archéologie et du patrimoine de la ville de Fréjus, CEPAM, équipe DYNAPP : 20000 ans d’évolution de la plaine littorale de Nice (Alpes-Maritimes) : l’apport des données sédimentaires issues du diagnostic archéologique de la ligne 2 du tramway.

11h – Romuald Mercurin, Service Archéologique de la ville de Nice : De la fin du Néolithique à la fin de l’âge du Fer : quelques réflexions sur le peuplement protohistorique de la Baie des Anges.

Informations : Frédérique Bertoncello : frederique.bertoncello@cepam.cnrs.fr ou Claire Delhon claire.delhon@cepam.cnrs.fr

Fondations Urbaines et Définition des Territoires

Depuis trois décennies, l’étude des rapports entre les territoires et les villes pour la période médiévale a suivi principalement deux axes :
Les grandes études de monographies urbaines et, plus récemment, l’analyse de l’organisation de réseaux urbains régionaux (Fray, Kammerer) ont mis en valeur les conditions de la genèse et du développement des villes, considérés à la fois dans leur organisation topographique et leur structuration sociale et économique. Les rapports avec le territoire environnant ont été surtout étudiés du point de vue de la projection des villes sur ces territoires, en terme d’emprise économique, d’échanges et de prélèvement, et surtout du point de vue de la domination politique, plus ou moins exclusive, des pouvoirs urbains sur les terres environnantes et sur les habitats subordonnés. Le rôle des fonctions de la ville sur l’organisation du territoire péri-urbain le rapport entre centre politique et périphérie subordonnée sont souvent des thématiques sous-jacentes dans ces démarches qui vont de l’étude des villes vers celle des territoires.
L’étude des cas particuliers des villes situées en territoires frontaliers (Menjot) tend à inverser la démarche. La problématique est en effet construite à partir de l’analyse de la représentation des frontières dans les périodes historiques anciennes, au moment où leur réalité physique disparaissait en Europe, et de la structuration des territoires qu’elles séparent. Le cadre territorial, et son statut particulier de terre de confins sont alors examinés comme autant de facteurs qui déterminent les caractères singuliers des villes situées dans cet espace : la création d’une limite politique proche modifie la hiérarchie de ses fonctions et surévalue certains traits de sa société (notamment pour tout ce qui touche la défense militaire). Mais dans de nombreux cas, la frontière suscite des fondations de villes : leur localisation, les conditions juridiques et économiques de leur développement sont mesurées à partir des conditions d’un territoire singulier dont la plupart des études pensent la constitution comme un fait acquis antérieur à la fondation des villes, et déterminant pour cette fondation.

Cette journée d’étude consacrées entend se situer dans une perspective intermédiaire. Les communications proposées interrogent sur les conditions et les facteurs de définition et de structuration des territoires autour et à partir des villes. On s’efforcera en particulier de comprendre, mais sans exclusive, la manière dont la création de villes nouvelles, en territoire frontalier ou non, modifie l’organisation du territoire environnant, en recourant à des analyses tant macro- que micro-scalaire. De l’Italie à l’Espagne musulmane, la dimension comparative invitera à réfléchir sur l’influence des contextes institutionnels et culturels différents dans ce processus.

Programme

Matinée

9 h — Philippe JANSEN (CEPAM — UNS) : Ouverture de la journée ; « Territoires définis, territoires transformés : le rôle des fondations urbaines dans les mutations territoriales au Moyen Age. »

9 h 30 — Paolo GRILLO (Université de Milan) : « Conflits de juridiction : villes nouvelles et villages désertés en Piémont (fin XIIe- XIIIe siècles). »

10 h — Vanina MARCHI VAN CAUWELAERT (Université Pascal Paoli) : « Les fondations urbaines génoises de Corse. L’exemple d’Ajaccio (1492). »

10 h 30 : pause

10 h 45 — Frédéric BOUTOULLE (Université Michel de Montaigne, Bordeaux) : « La banlieue de Saint-Émilion (Gironde). Genèse médiévale d’une juridiction urbaine. »

11 h 15 : discussion

12 h : Buffet pour les intervenants.

Après-midi

14 h — Ricardo GONZALEZ VILLAESCUSA : Présentation de l’après-midi : « Fondations urbaines et formation de terroirs en al-Andalus. »

14 h 15 — Lauro OLMO-ENCISO (l’Université d’Alcalá de Henares (Madrid)) : « El proceso de formaciòn del paisaje urbano andalusi en le centro de la peninsula Ibérica : Ciudad y territorio en Santabariyya (ss. VIII-IX). »

14 h 45 — Julio NAVARRO-PALAZON (Grenade, Laboratoire d’Arquéologie et d’ Architecture de la Ville, Escuela de Estudios Árabes CSIC) : « La fondation de centres urbains andalusíes dans le sud-est de la péninsule Ibérique aux IX et XI siècles : madina Mursiya (Murcie) et Hins Siyasa (Cieza). »

15 h 15 : Discussion

16 h 30 Fin des travaux

Mythographie de l’étranger

Le colloque international et pluridisciplinaire « Mythographie de l’étranger » fait suite à une série de trois colloques organisés en 2011 par le réseau international POLYMNIA. LA TRADITION MYTHOGRAPHIQUE DE L’ANTIQUITÉ À LA RENAISSANCE. Il se déroulera en deux sessions de deux jours, à Corte (avril 2014) et Nice (octobre 2014), correspondant à deux thématiques liées, dans un partenariat étroit entre le LISA et le CEPAM. Il s’inscrit également dans l’axe 3 de la MSHS Sud-Est de Nice (“L’Europe et ses « Autres »”) qui soutient le colloque. Le thème de « l’étranger » désigne le coeur idéologique, historique et anthropologique de la problématique interculturelle et les récits mythologiques ont leur façon parfois propre de mettre en scène cette rencontre. Le colloque vise l’étude des systèmes d’acculturation et d’assimilation de l’autre et de l’ailleurs dans la tradition mythographique, de l’Antiquité à la Renaissance. Le premier volet portera principalement sur les représentations et l’interprétation des dieux et des cultes étrangers, des rites et des figures d’hospitalité, et des mythes de fondation. Le deuxième volet s’attachera, dans un esprit de mythologie comparée, à la circulation (ou import-export) de noms et de motifs mythologiques dans les cultures de la Méditerranée ancienne ; il s’intéressa, dans le cadre des textes anciens, aux questions de traduction, de conception étymologique, ainsi qu’à la distinction entre mythes étrangers et mythes indigènes selon les mythographes, et à ses implications dans la construction culturelle.
Fiche colloqueProgramme Polymnia

Actualités de la recherche en Préhistoire : méthodes et terrains

10h15 – Didier BINDER (CEPAM Nice): Introduction

10h30 – Daniele MCDONALD (Fondation Fyssen, CEPAM Nice) – Aggregation and Interaction at the Epipalaeolithic site of Kharaneh IV (Jordan)

11h30 – Olivier LANGLOIS et Gourguen DAVTIAN (CEPAM, Nice), Philippe CHAMBON et Pascal SELLIER (ArScAn, Nanterre) – Le programme Kadruka (Soudan) : vers une meilleure connaissance des sociétés néolithiques de Haute-Nubie

12h30 – Pause déjeuner

13h45 – Anne HASSLER, Renaud LISFRANC et Vincent MOURRE (Inrap Méditerranée) – La fouille préventive de la ZAC des Vigneaux à Cuges-les-Pins : premiers résultats à propos d’un site en cours d’étude

14h45 – Sandrine BONNARDIN (CEPAM, Nice) – La parure de l’Îlot P (Avignon, Vaucluse) : résultats de l’étude techno-fonctionnelle et implications sociales et culturelles

15h45 – Discussion

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Domination, dominium et dominus dans l’Occident médiéval. Sociologie, sémantique et histoire

Michel Lauwers (UNS-CEPAM), Les historiens médiévistes face au dominium : ecclésiologie, idéologie, bricolage, ou de la difficulté de manier des concepts.

Didier Panfili (Paris 1-LAMOP), Dominium, dominus et seigneurie en Languedoc et Provence (fin 8e-début 13e siècle).

Luigi Provero (Università di Torino), Dominus et senior : subordination et réciprocité dans les liens féodaux (11e siècle).

Rosa Maria Dessì (UNS-CEPAM), Dominium et dominus en Italie au temps des seigneuries urbaines.

Florian Mazel (Rennes 2-CERHIO), Dominium ecclésial et autorité paternelle : un parcours historiographique.

Bioarchéologie du Néolithique Liguro-provençal

 10h Didier Binder (CEPAM – UMR 7264) Introduction

 10h30 Sébastien Guillon (CEPAM – UMR 7264)
Dynamique de la végétation alluviale côtière dans le Sud-Est de la France (bassins versants du Loup et de la Cagne, Alpes-Maritimes) au cours du Néolithique ancien et moyen

 11h30 Allowen Evin, Linus Girdand Flink, Lionel Gourichon, Thomas Cucchi (MNHN UMR 7209, Durham University, CEPAM – UMR 7264)
Nouvelles données sur les cochons néolithiques du Sud de la France : les apports de l’ADN ancien et de la morphométrie géométrique

12h30 Déjeuner

 14h Giovanni Boschian (Université de Pise)
Nouveautés sur les fumiers néolithiques de la Grotte des Arene Candides

 15h Oriane Rousselet & Laurent Bouby (PAIR, Sélestat ; CBAE UMR 5059, Montpellier)
Agriculture et cueillette : évolution des ressources au cours du Néolithique provençal

 16h Janet Battentier (CEPAM – UMR 7264)
Évolution du couvert forestier et gestion du combustible au Néolithique (5800 à 2000 cal BCE)

Dynamique de la végétation alluviale côtière dans le Sud-Est de la France (bassins versants du Loup et de la Cagne, Alpes-Maritimes) au cours de la première moitié de l’Holocène
Sébastien Guillon

Au cours de la première moitié de l’Holocène les conditions climatiques, eustatiques et anthropiques connaissent de nombreuses et importantes modifications. Parmi celles-ci, les données régionales relatives au quart Nord-Ouest du bassin méditerranéen révèlent plusieurs variations pluriscalaires et significatives des conditions d’humidité ainsi que des températures. Parallèlement, la hausse du niveau marin enregistre des vitesses très élevées et la région de l’arc Liguro-Provençal voit l’installation des premières communautés agro-pastorales de la culture « Impressa », en l’occurrence dès le début du 6ème millénaire cal. BCE. Afin de qualifier la réponse de la végétation alluviale côtière, entre la fin du 8ème et le 5ème millénaire, face à l’évolution de ces conditions, l’analyse pollinique à haute résolution de deux séquences sédimentaires alluviales (bassin du Loup et de la Cagne) a été réalisée. Grâce à une approche pluridisciplinaire (carpologie, ostracologie, sédimentologie…) et méthodologique inédite (analyse du transport pollinique fluviatile) les résultats montrent une évolution précise des écosystèmes végétaux côtiers et alluviaux. Au sein de cette évolution, la remontée du niveau marin joue un rôle fondamental comme en témoigne l’expansion littorale des aulnaies marécageuses. Le forçage climatique joue également un rôle important. Les étés plus humides du 6ème millénaire participe à la diffusion du sapin à basse altitude, alors que l’augmentation de la fréquence des sécheresses estivales enregistrées à partir du 5ème millénaire favorise le développement d’une végétation sclérophylle à bruyère arborescente. La néolithisation de la région participe également au façonnage des paysages littoraux. La récurrence du type pollinique Cerealia (gr. Hordeum) dès les premières décennies du 6ème millénaire atteste de l’importance des plaines alluviales côtières dans l’économie de production des premiers groupes néolithiques.

Nouvelles données sur les cochons Néolithiques du Sud de la France: les apports de l’ADN ancien et de la morphométrie géométrique
Allowen EVIN, Linus GIRDLAND FLINK, Lionel GOURICHON, Thomas CUCCHI

Les avancées des analyses moléculaires ont permis de retracer l’introduction de cochons domestiques et d’origine Proche Orientale dans des sites archéologiques de l’Est de l’Europe. Dés le début du 4e millénaire avant notre ère, cette signature génétique disparaît d’Europe au profit de celle des sangliers et cochons domestiques modernes Européens. Nos applications des outils de la morphométrie géométrique aux formes dentaires nous ont permis de réévaluer le statut sauvage ou domestique des individus archéologiques et de combiner les analyses de formes à des analyses moléculaires portant à la fois sur l’ADN mitochondrial et sur un gène impliqué dans la coloration du pelage. Cette approche nous permet de reconsidérer la question du début de l’élevage du porc dans le Néolithique provençale.

« Agriculture et cueillette : évolution des ressources au cours du Néolithique provençal
Oriane Rousselet & Laurent Bouby (PAIR, Sélestat ; CBAE UMR 5059,
Montpellier)

Nous proposons un bilan des données carpologiques disponibles pour le Néolithique provençal et de leurs apports concernant les ressources cultivées et cueillies. Pour chaque grande phase (Néolithique ancien, moyen et final) une rapide présentation critique du corpus documentaire (nombre, répartition des sites, échantillonnage, méthodes) est tout d’abord effectuée.
Les résultats carpologiques restent modestes en ce qui concerne le Néolithique ancien. Les principaux sites sont l’Abri Pendimoun (Castellar, 06), la Baume de Fontbrégoua (Salernes, 83) et la Font-aux-Pigeons (Châteauneuf-les-Martigues, 13). La diffusion des plantes cultivées avec l’implantation de l’agriculture en Provence est ainsi discutée dans un cadre élargi au Midi méditerranéen. L’évolution de la place relative des blés vêtus et des céréales nues doit notamment être débattue. Nous soulevons également la question du rôle alimentaire des fruits cueillis.
Pendant le Néolithique moyen et le Néolithique final nous assistons à une diversification des productions céréalières : blé nu, blé amidonnier, blé engrain, orge nue et vêtue, qui sont très souvent associés sur une même occupation. Nous pouvons aussi noter la présence toujours marginale de légumineuses et la persistance des plantes issues de la cueillette. Pour illustrer ce propos nous nous allons nous intéresser plus spécifiquement au site de Ponteau-Gare à Martigues, daté du Néolithique final et dont la nature des restes carpologiques autant que leur conservation sont assez caractéristiques des occupations de la fin du Néolithique provençal. »

L’abri Pendimoun (Castellar, Alpes-Maritimes) : Évolution du couvert forestier et gestion du combustible au Néolithique (5800 à 2000 cal BCE)
Janet Battentier, Stéphanie Thiébault, Didier Binder, Isabelle Théry, Alain Carré,
Claire Delhon

L’abri Pendimoun occupé au Sauveterrien (8800-8400 cal BCE), puis des débuts du Néolithique ancien (5800-5500 cal BCE) à la fin du Campaniforme (2300-2000 cal BCE) (fouilles dirigées par D. Binder entre 1985 et 2006) est implanté à 4 km du littoral et à 690 m d’altitude, au pied d’imposantes barres calcaires, à l’interface des étages de végétation méso- et supra-méditerranéen dans une région où les Préalpes plongent dans la mer.
Les occupations de cet abri des premiers agropasteurs Impressa jusqu’au Campaniforme, singulières en raison de leur récurrence et de leur variété (funéraires, pastorales, domestiques et artisanales) sont bien documentées et bien datées, ce qui en fait un site clé pour l’étude du Néolithique ouest-méditerranéen.
L’implantation de ce site dans une région aux paysages très contrastés où les données paléoenvironnementales sont rares, son occupation longue, diversifiée et détaillée à une période de mutations tant socio-économiques qu’écologiques, ainsi qu’une méthodologie de fouille impliquant des prélèvements bioarchéologiques systématiques, nous permettent d’aborder les modalités d’anthropisation du couvert forestier et la gestion de la ressource ligneuse au regard de la diversité environnementale et fonctionnelle de cet abri.
L’identification de plus de 7500 charbons de bois, révélant 21 taxons (J. Battentier et S. Thiébault), permet notamment de documenter l’évolution du couvert forestier depuis les derniers chasseurs-cueilleurs, dont l’économie de subsistance affectait peu l’environnement, jusqu’au Campaniforme qui clôture près de 4000 ans d’occupations agropastorales de l’abri.

Programme seminaire 18 avril

Approches systémiques des productions céramiques néolithiques : matières premières, productions, usages, transferts

Didier Binder (CEPAM, Nice) : Introduction

Marzia Gabriele (Université de Pise et CEPAM, Nice) : Matières premières, productions et circulations des céramiques du Néolithique ancien (Moyenne et Haute-Tyrrhénienne, Ligurie, Provence ; 5800-5000 cal BCE): caractérisation par l’analyse pétrographique sur lames minces

Louise Gomart (TRAJECTOIRES, Nanterre) : Productions potières et sociétés au Néolithique ancien dans le nord-est de la France et en Belgique (5300-4900 cal BCE) : apports de l’étude technologique de la céramique à la connaissance des communautés rubanées

Pause déjeuner

Julien Vieugué (Préhistoire et technologie, Nanterre) : Une approche systématique de la fonction des céramiques préhistoriques : l’exemple du Néolithique ancien d’Europe sud-orientale (6500-5600 cal BCE)

Laura Fanti (CEPAM, Nice) : Analyse fonctionnelle des assemblages céramiques du Néolithique moyen II (faciès San Ciriaco) en Sardaigne (2e moitié du 5e mill. cal BCE)

Didier Binder, Michel Dubar et Cédric Lepère (CEPAM, Nice), Jean-Marc Lardeaux (GEOAZUR, Nice), Italo M. Muntoni (Soprintendenza Archeologica della Puglia, Taranto), avec la collaboration de Suzanne Jacomet et Gabriel Monge (CEMEF, Sophia Antipolis) : Transferts sud-italiques vers les Alpes (5e mill. cal BCE) : Productions « Serra d’Alto » de la grotte 2 de la Lare (Saint-Benoît, Alpes-de-Haute-Provence)

Discussion

Les moines et le travail au Moyen Age

Michel LAUWERS (UNS-CEPAM), Introduction.

 Alessia TRIVELLONE (Montpellier 3), Travail, « nature » et société chez les premiers Cisterciens.

 Emmanuel BAIN (AMU-Télemme), Travail et repos dans l’œuvre de Bernard de Clairvaux et dans l’exégèse cistercienne.

 Cécile CABY (UNS-CEPAM), Le travail des mains dans les polémiques monastiques, fin 11e-12e siècle.

 Didier PANFILI (Paris 1-LAMOP), Les convers cisterciens : frères ou dépendants ? Du discours à la pratique sociale (vers 1120-vers 1230).

 Guido CARIBONI (Università del Sacro Cuore, Milano), « Suis propriis manibus vel sumptibus ». Travail agricole, salariés et dîmes chez les Cisterciens du 12e siècle.

 Stéphanie LE BRIZ (UNS-CEPAM), Représentations du travail dans l’œuvre vernaculaire de Guillaume de Digulleville, moine à Chaalis (vers 1295-après 1358).