L’écriture de soi dans la littérature latine du Moyen Âge occidental

Fabrice Wendling (Nice Sophia Antipolis), Introduction.
Jérôme Lagouanère (Montpellier 3), Écriture(s) et exégèse de soi dans les « Confessions » de saint Augustin.
Jean Meyers (Montpellier 3), L’écriture de soi dans le « Manuel » de Dhuoda (ixe siècle).
Jean-François Cottier (Paris 7), Nomen non habeo (Carm., 1, 6) :
la persona du poète dans les Carmina de Baudri de Bourgueil (fin xie – début xiie siècle)
.
Fabrice Wendling (Nice Sophia Antipolis), Réflexions autour de l’écriture de soi
dans l’œuvre (?) de Hugues de Miramar (xiiie siècle)
.
Cécile Caby (CEPAM), En guise d’épilogue : Autoportrait d’un moine en humaniste, Girolamo Aliotti (1412-1480).

Détection des structures et des dynamiques spatio-morphologiques par analyse d’image : la morphologie mathématique

Organisation : Réseau ISA, UMR 7264 CEPAM, UMR 7300 ESPACE
Intervenants : Christine Voiron, Pascale Saint-Amand, Johanna Fusco (UMR 7300 ESPACE)
Contact : frederique.bertoncello@cepam.cnrs.fr

Cet atelier, organisé en partenariat par le réseau ISA, l’UMR 7264 – CEPAM et l’UMR 7300 – ESPACE, a pour objectif de diffuser la connaissance d’une méthode d’analyse spatiale et d’analyse d’image encore peu usitée en archéologie, la morphologie mathématique, afin d’en mesurer les potentialités pour les applications archéologiques. Développée en 1965 par G. Matheron et J. Serra à l’Ecole des Mines de Paris, la morphologie mathématique est utilisée dans de nombreux domaines, dont la géographie depuis une vingtaine d’années (Voiron-Canicio 1995).

Contrairement aux techniques d’analyse d’images couramment utilisées en télédétection, la morphologie mathématique n’a pas pour objectif de repérer des objets à partir de formes visibles, mais permet de détecter des structures spatiales et d’en comprendre l’organisation et la dynamique. Il s’agit donc d’une méthode d’analyse spatiale permettant, à partir d’objets localisés sur une image, de mettre en évidence leur structure et leurs relations. Davantage qu’aux photographies aériennes et aux images satellitaires, l’analyse spatiale à partir de la morphologie mathématique s’applique aux cartes, y compris celles issues des Systèmes d’Information Géographique. Elle a en outre le grand intérêt de pouvoir traiter n’importe quel tableau de données spatialisées, dès lors qu’il est converti en image en traduisant l’information qu’il renferme en niveaux de gris. Les traitements consistent en une série de transformations de l’image permettant de mettre en évidence des formes ou des structures spatiales caractéristiques.

Les utilisations potentielles en archéologie sont multiples : basées sur les notions de distance et de connexité, les analyses permettent de caractériser la distribution d’un semis d’objets archéologiques – qu’il s’agisse d’établissements, de sépultures, d’édifices ou d’artefacts -, de mettre en évidence des zonages, des polarisations, des réseaux, de repérer des centralités spatiales et des orientations préférentielles, etc. Complémentaire des méthodes d’analyse spatiale basées sur des outils statistiques ou géostatistiques, la morphologie mathématique est une méthode qu’il nous paraît important d’introduire au sein de la communauté ISA et au-delà pour envisager de nouveaux modes de traitement et d’analyse des données archéologiques.
Dans cette optique, l’atelier des 18-21 mars 2013 a pour objectif de présenter les concepts, méthodes et outils de la morphologie mathématique en se basant sur des exemples d’applications géographiques et de discuter des conditions et enjeux de leur transfert vers l’archéologie.

Questions de topographie monastique dans le Midi médiéval : actualité de la recherche archéologique

Yann Codou (CEPAM), Un bilan de la fouille de l’église Saint-Sauveur, sur l’île Saint-Honorat de Lérins.

Laurent Schneider (CNRS / LA3M), Les fouilles du monastère d’Aniane : premiers résultats, premières réflexions.

Marc Borréani (Service archéologique départemental du Var), Yann Codou (CEPAM) et Sabine Sorin (CEPAM), Les fouilles de l’abbaye de La Celle.

Dans l’après-midi, Andrea Pagano, doctorant en architecture actuellement en séjour au CEPAM, présentera ses recherches sur la reconstitution 3D des établissements monastiques.

Rôles du climat et des Hommes dans la morphogenèse Holocène: données récentes en géomorphologie et sédimentologie

10h
Nicolas Bernigaud
Service du patrimoine de la ville de Fréjus
Morphogenèse et anthropisation holocène de la vallée de Bourgoin-La Verpillière (Isère)

11h15
Aline Garnier
Université Paris Est-Créteil Val de Marne / GEOPHEN – LETG (Géographie Physique et Environnement – Littoral, Environnement, Télédétection, Géomatique)-UMR 6554 CNRS, Caen
Approche des relations Nature/Société à partir de l’étude géomorphologique et biogéographique des systèmes fluviaux soudano-sahéliens au cours de l’Holocène

12h30 : buffet

14h
Vincent Ollivier
PrOCauLAC (Proche-Orient, Caucase: Langues, Archéologie, Cultures)-UMR 7192 CNRS, Collège de France – Institut du Proche-Orient Ancien, Paris
Morphogenèses holocènes des milieux méditerranéens et caucasiens : signatures des ruptures environnementales, rétroactions et impacts sur les sociétés

15h15
Bruno Wilhelm
Université de Nice Sophia-Antipolis / Géoazur-UMR 7329 CNRS, Sophia-Antipolis / EDYTEM (Environnement, Dynamiques et Territoires de la Montagne)-UMR 5204 CNRS, Chambéry
Reconstitution sédimentologique des extrêmes hydrologiques au cours du dernier millénaire dans les Alpes françaises. Relations avec les changements climatiques.

Église, représentations de l’espace et figures avant la cartographie

Michel Lauwers (CEPAM), Introduction : à propos des représentations d’espaces monastiques.

Uta Kleine (FernUniversität Hagen), Les moines, les saints et les terres : organisation et figuration de l’espace monastique en Alsace et ailleurs (12e siècle).

Paul Fermon (EPHE), Les représentations des pêcheries de Maguelone, Saint-Gilles et Lérins, ou les usages de la ‘figura’ dans les milieux ecclésiastiques au 15e siècle.

Angelo Cattaneo (Universidade Nova de Lisboa), La mappemonde de Fra Mauro (San Michele de Murano, vers 1450).

Séminaire de l’équipe DYNAPP

10 h ­ Alexandre Baralis
(Centre Camille Jullian, UMR 7299, Universite d’Aix‐Marseille), Vasilica Lungu (Institut d’archéologie « Vasile Pârvan » ; Institut d’Etudes Sud‐Est Européennes – Bucarest) :« Orgamè, une fondation grecque a l’embouchure du Danube : recherches sur l’espace urbain, la nécropole et le territoire

Pause repas

14h – Yves Darton (CEPAM – UMR7264) : « Histoires d’Os : Petite vérole mais grande tueuse ».

14 h 30 ‐ Marie­-Jeanne Ouriachi (CEPAM – UMR7264), Université de Nice Sophia Antipolis) : « Contributions croisées de l’archéologie et de l’épigraphie à l’étude des
dynamiques du peuplement dans la cité de Nîmes durant l’Antiquité ».

15 h 15 ‐ Raoul Fievet (CEPAM – UMR7264, Université de Nice Sophia Antipolis) : « L’ambivalence de l’honneur dans l’Angleterre de la fin du moyen âge : une force compétitive ou modératrice ? ».

Les fortifications médiévales en Provence orientale

9h 30 : Nicolas Faucherre (Université de Provence / LA3M) : Introduction

10h15 : Catherine Ungar (IPAAM) et Denis Allemand (Centre Scientifique de Monaco) :
Grottes murées et fortifications rupestres

10h45 : pause

11h00 : Lapasset Michel (Education nationale/Menton) :
Évolution du château de Sainte-Agnès (XIe-XVIIe s.)

11h30 : Guilloteau Eric (SAVN – Université de Provence / LA3M) :
Le château des comtes de Provences à Nice (XIIIe – XVe siècle)

12h30 : Déjeuner

14h00 : Bouiron Marc (SAVN – CEPAM) :
L’évolution de la fortification urbaine à l’époque médiévale et moderne. L’exemple de Marseille et Nice (XIe-XVIIe siècles)

14h30 : Poteur Jean-Claude (Chercheur associé CEPAM) :
La fortification urbaine de Vence

15h00 : Guilloteau Eric (Université de Provence / LA3M – SAVN) :
Perspectives de la recherche

15h30 : Discussion

Séminaire équipe Dynamiques des Peuplements et des Paysages

15h : Luc Buchet
Recherches sur le haut Moyen Age en Albanie du nord. Les fouilles de Lezha et Komani.

15 h 30 : Isabelle Seguy et Isabelle Rodet­ Belarbi
Jetés comme des c cadavres sans sépulture durant les périodes historiques en France.

Analyser et modéliser l’occupation des espaces côtiers : Approches pluridisciplinaires

L’objectif du séminaire est d’examiner à travers des études de cas comment les modes d’occupation et de gestion des sols s’adaptent, durant le 1er millénaire av. n. è. jusqu’au Moyen Âge, aux milieux géographiques particuliers que sont les espaces côtiers et à leurs ressources, particulièrement (mais pas seulement) en Méditerranée occidentale, dans les mondes indigènes, phénico-puniques, grecs, étrusques et romains. Cette problématique implique de porter une grande attention aux modes de peuplement en rapport avec le paysage littoral et le climat et d’en évaluer les éventuels effets réciproques. Cette approche permet non seulement de proposer des restitutions de portions de côtes où les données humaines et les données des paléopaysages sont réunies (le plus souvent, pour la première fois), mais aussi de définir les variables physiques et socio-culturelles qui ont pu conditionner l’occupation humaine.
À terme, le projet ambitionne d’élaborer un modèle spatial de l’occupation des zones d’interface terre/mer permettant d’appréhender les facteurs privilégiés par les implantations littorales. Il sera également attentif à décliner les différents types d’occupation (emporion, ferme, atelier, villa, village, ville, port, etc) en rapport (ou non) avec l’exploitation des ressources maritimes. Les milieux de migration humaine (dans le cadre de la « colonisation » phénicienne et grecque, ou bien de la conquête romaine) seront des milieux propices à l’étude mais on les dépassera en vue d’élaborer un modèle global d’occupation. On examinera également quels critères de choix (ou de non choix) apparaissent dans les sources littéraires antiques afin de savoir, à partir des données archéologiques, dans quelle mesure ces critères étaient mis en pratique lors de l’implantation d’un établissement.
Ricardo González Villaescusa
Laurence Mercuri
Frédérique Bertoncello

Matin
9 h 30 : R. González Villaescusa, Introduction
10 h : C. Driard (responsable d’opérations, Éveha Limoges), L’occupation du littoral de la province de Lyonnaise dans l’Antiquité : implantation de l’habitat et essais de modélisation.
10 h 45 : P. Rouillard (Directeur de recherche CNRS, UMS844 Nanterre, France), Entre Ibères et Phéniciens : l’embouchure du Segura.
Après-midi
14 h : M. Urteaga, (Directrice du Musée Romain d’Oiasso, Irun, Guipuzkoa), Le port romain d’Irun.
14 h 45 : N. Marriner (Chargé de recherches, CNRS, CEREGE, Aix-en-Provence), Géoarchéologie des
littoraux méditerranéens.
15 h 30 : Ch. Voiron (Professeur des Universités, Université de Nice, UMR ESPACE), Changement spatial, réactivité et capacité d’adaptation d’un système spatial.
16 h : S. Liziard (Doctorante, Université de Nice, UMR ESPACE), Démarche d’analyse de l’adaptabilité d’un système spatial : application au système camarguais.