Fouilles Archéologique | Site gravettien de Mas Aguilhon à Saint-Marcel-d’Ardèche

Les fouilles archéologiques engagées depuis 2019 sur le site de Mas Aguilhon à Saint-Marcel-d’Ardèche reprennent cette année du 17 juin au 5 juillet sous la direction conjointe de Patricia Guillermin (Cité de la Préhistoire d’Orgnac l’Aven, laboratoire TRACES) et Antonin Tomasso (CEPAM CNRS Université Nice Côte d’Azur). L’équipe pluridisciplinaire associe différents laboratoires et notamment plusieurs membres du CEPAM qui étudient les différentes archives retrouvées sur le site : industries lithiques, parures en coquillages, colorants… Ces fouilles ont pour objectif de mieux comprendre les implantations humaines durant la période glaciaire dans cette partie de la Vallée du Rhône connue pour les témoignages majeurs dans le domaine de l’art pariétal (Chauvet est à quelques kilomètres en amont), mais qui ne livre que très peu de témoignages des modes de vie des populations qui ont produit ces œuvres. Durant les fouilles, des visites guidées (sur réservations : masaguilhon@gmail.com) sont proposées tous les jours de la semaine de 10h à 12h et de 14h à 16h. Une conférence sera proposée le 1er juillet à 18h avec la mairie de Saint-Marcel. En partenariat avec l’association Arkéodidacte, les élèves de l’école primaire de Saint-Marcel profiteront par ailleurs de deux journées d’ateliers et de visites du site.


Il y a 25 000 à 35 000 ans, alors que l’Europe est plongée dans un climat glaciaire, les populations humaines, organisées en sociétés nomades fondées sur la chasse et la collecte de nourriture au sein de vastes territoires, occupent les abords d’une Vallée du Rhône désertique, balayée par un Paléo-Mistral glacé. Ces populations, qui produisent les œuvres d’art que nous admirons aujourd’hui dans de nombreuses cavités et notamment dans la grotte Chauvet ne laissent pourtant que peu de traces de leur vie quotidienne en Ardèche. C’est cette vie quotidienne que les archéologues tentent de mieux connaître en recherchant les témoignages archéologiques cachés sous le sol du département.

Sur la commune de Saint-Marcel-d’Ardèche, des traces d’occupations humaines vieilles d’environ 30 000 ans ont été retrouvées dans un jardin, entre le potager et la maison… Avec l’autorisation du propriétaire, chaque année, depuis 2019, une équipe d’archéologue travaille à récolter patiemment tous les indices disponibles dans cette petite capsule temporelle préservée par le temps.

Cette année, du 17 juin au 5 juillet, une équipe d’une quinzaine de bénévoles et de professionnel.les menée par le CNRS et notamment les laboratoires du CEPAM (CNRS, Université Côte d’Azur) et TRACES (CNRS, Université Toulouse Jean-Jaurès) en partenariat avec la Cité de la Préhistoire d’Orgnac l’Aven va reprendre les fouilles. Les travaux sont menés par une équipe pluridisciplinaire qui associe des spécialistes des outils en pierre, des parures, des colorants, des charbons, des sols… Ils sont conduits conjointement par Patricia Guillermin (Cité de la Préhistoire d’Orgnac l’Aven, laboratoire TRACES) et Antonin Tomasso (CNRS, laboratoire CEPAM).

Les opérations de terrains sont financées notamment par le Ministère de la Culture et la Direction Régional des Affaires Culturelles Auvergne Rhône-Alpes et par le Département de l’Ardèche. Le projet est accompagné par des associations, notamment la FARPA et Arkéodidacte.

Cette dernière proposera durant les fouilles des actions de médiation à destination du grand public. Ainsi, à l’occasion de deux journées, les 25 et 27 juin, les élèves de l’école primaire de Saint-Marcel d’Ardèche viendront visiter le site et profiteront d’activités de découverte de l’archéologie et de la Préhistoire.

Pendant toute la durée des fouilles, les archéologues vous proposent (gratuitement) des visites guidées du site, sur réservation du lundi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 16h. Les réservations se font par mail à l’adresse suivante : masaguilhon@gmail.com.

Une conférence sera proposée, sous l’égide de la mairie de Saint-Marcel-d’Ardèche, le 1er juillet dans la salle Font de Mazade à 18h. L’occasion de présenter les découvertes faites sur le site et d’expliquer comment ce petit carré du sous-sol ardéchois peut nous aider à mieux comprendre notre histoire.

Renseignements et contacts :

Contact public et adresse pour réserver les visites guidées durant les fouilles : masaguilhon@gmail.com
Responsable d’opération sur le terrain : Tomasso Antonin antonin.tomasso@cnrs.fr, 0614072091
Contact de l’association Arkéodidacte : arkeodidacte@gmail.com

Campagne de fouille | Filitosa-Turrichju

 

 

 

 

Des membres du CEPAM ont prélevé des fragments de poterie et de macrorestes végétaux dans des contextes domestiques de l’âge du Bronze sur le site de Filitosa-Turrichju (Sollacaro, Corse-du-Sud). Dans le cadre d’une convention avec la Collectivité de Corse, des analyses chimiques, carpologiques et anthracologiques seront réalisées pour reconstituer les formations végétales anciennes et documenter les pratiques alimentaires et artisanales en Corse au milieu du IIe millénaire avant notre ère.

Découverte d’un site du Paléolithique supérieur à San Severino Marche, Italie

Source : https://picchionews.it/curiosita/san-severino-scoperto-un-nuovo-sito-archeologico-del-paleolitico-superiore

Nei mesi di luglio e settembre 2023, un gruppo di ricercatori del Cnrs francese, il Centre National de la Recherche Scientifique, composto da Elisa Nicoud, Valentina Villa, e dell’Università di Ferrara, con il professor Marco Peresani, sotto l’egida dell’École Française de Rome, ha avviato una serie di indagini volte alla scoperta di occupazioni umane paleolitiche nel territorio di San Severino Marche. 

Un projet pour protéger l’héritage culturel millénaire du Yémen

Communiqué de presse original sur le site de l’INEE : https://inee.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/un-projet-pour-proteger-lheritage-culturel-millenaire-du-yemen

L’héritage culturel millénaire du Yémen a été gravement endommagé par le violent conflit qui frappe le pays depuis 2015. Les collections de certains musées, qui n’avaient pas été détruites par les premiers combats, ont été temporairement déplacées dans des lieux plus sûrs. Cependant, l’urgence et le manque de moyens n’ont pas permis de prendre les mesures appropriées pour un stockage à long terme. Depuis, le patrimoine culturel yéménite continue à être fortement menacé. De plus, l’épidémie de COVID-19 a fragilisé davantage l’économie d’un des pays les plus pauvres du Moyen Orient. De surcroît, le Yémen a été récemment touché par de fortes pluies causes d’inondations destructrices.

Dans ce contexte, Lamya Khalidi, Préhistorienne, qui a travaillé et vécu au Yémen, et ses collègues du DAI et du CEFAS, ont présenté un projet dont l’objectif est d’assister et soutenir l’Organisation générale des antiquités et des musées du Yémen (GOAM) dans ses actions de sauvegarde et de stockage des collections de cinq musées (Musée national de Sanaa, Baynun, Zafar, Ibb et Ataq). Ce projet permettra la mise en place de plusieurs mesures essentielles de protection du patrimoine culturel yéménite :

1) la réparation des réserves des musées afin d’assurer la sécurité des objets contre le vol, l’endommagement par la pluie, la poussière et les insectes ;

2) la réparation des salles pour permettre un travail d’inventaire, de documentation et d’emballage (installation de lignes électriques, système solaire…) ;

3) l’achat d’ordinateurs pour mettre en place un véritable travail de documentation et archivage des collections ;

4) la rémunération sur une base journalière du personnel GOAM dont une grande partie n’est plus payé depuis environ deux ans.

Ce projet a été financé par L’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflits (ALIPH), dans un premier temps de 75.000 USD (15.000 USD par musée).  L’ALIPH est une fondation, crée en mars 2017, dont l’objectif est d’apporter un soutien concret à la protection et à la reconstruction du patrimoine culturel dans les zones de conflit et les situations d’après-conflit. Ses trois domaines d’intervention sont : la protection préventive pour limiter les risques de destruction, les mesures d’urgence pour assurer la sécurité du patrimoine et les actions post-conflit pour permettre aux populations locales de jouir à nouveau de leur patrimoine culturel.  Dans le contexte actuel lié à la pandémie de COVID-19, qui a mis et qui continue à mettre à rude épreuve le secteur culturel et de préservation des patrimoines culturels (fermeture de musées, de sites archéologique, de travaux de reconstruction …) l’ALIPH a doublé son budget initial en engageant plus de 2 millions USD en soutien de plus de 100 opérateurs.

Appel à candidature pour une thèse financée UCA, EUR ODYSSEE, réalisée au CEPAM

La pyrotechnologie comme marqueur des adaptations humaines au milieu : approche multi-paramètres des témoins archéologiques de la combustion

Dans le cadre de contrats doctoraux d’une durée de 36 mois financés par l’IDEX (à partir du 1er octobre 2020), l’EUR ODYSSEE lance une campagne de candidature destinée à des doctorants dont le projet de recherche sera mis en œuvre au CEPAM (Université Côte d’Azur et CNRS UMR 7264, Nice) sous la direction de Isabelle THERY-PARISOT et de Auréade HENRY.

Descriptif du sujet de thèse et modalités de candidature :

version française : Appel_Doc_ODYSSEE-CEPAM_FR

version anglaise : Appel_Doc_ODYSSEE-CEPAM_GB

Pour déposer le dossier (date limite 5 septembre 2020) : 

enregistrer le dossier de candidature au format pdf et l’envoyer par mail aux adresses suivantes : isabelle.thery@cepam.cnrs.fr; aureade.henry@cepam.cnrs.fr

Appel à candidature pour une thèse financée UCA, EUR CREATES, réalisée au CEPAM

Dans le cadre de contrats doctoraux d’une durée de 36 mois financés par l’IDEX (à partir du 1er octobre 2020), l’EUR CREATES lance une campagne de candidature destinée à des doctorants dont le projet de recherche portera sur la Production, vie et transformation des images dans l’Europe angevine et sera mis en œuvre au CEPAM (Université Côte d’Azur et CNRS UMR 7264, Nice) sous la direction de Rosa Maria DESSÌ et de Vinni LUCHERINI.

Descriptif du sujet de thèse et modalités de candidature :

AAP_Contrat_Doctoral_CREATES_CEPAM_2020_Europe_Angevine

 

Pour déposer le dossier (date limite 31 août 2020) : 

enregistrer le dossier de candidature au format pdf et l’envoyer par mail aux adresses suivantes : Rosa-Maria.DESSI@univ-cotedazur.fr, lucherin@unina.it et eur- creates.contact@univ-cotedazur.fr

In Minimis Maxima, Jean-Noël Jeanneney & Hommage à Pino Pascali

 

#INMINIMISMAXIMA, un film de Pierre Gaignard et Laura Haby, production CNRS CEPAM ; 52’ 2018

« la Nature est la plus grande dans les détails les plus infimes » (Pline le Vieux) : ce film hybride, artistique et archéologique, invite à penser l’Humanité d’hier en regardant celle d’aujourd’hui à moins que ce ne soit l’inverse. Au travers de nos gestes, nos traditions, nos territoires, notre résilience, nos objets techniques, qu’il s’agisse de bifaces ou de smartphones, l’archéologue et le réalisateur tentent de fournir de véritables images sur la Préhistoire de Valle Giumentina. Par un va-et-vient entre le temps qui s’écoule sur le chantier de fouille et le temps long que l’on explore, le regard ethnographique se forme, la mémoire s’éveille, le discours historique s’écrit.

Pierre Gaignard est diplômé des beaux-arts de Rennes et de Lyon. Cinéaste, sculpteur, conteur, il livre sur ses sujets de recherche des œuvres éclectiques, sous forme de films ou de constructions métalliques motorisées.
Laura Haby a été formée à la peinture et l’art audiovisuel aux beaux-arts de Montpellier et de Lyon, puis au Fresnoy, studio national des arts contemporains. Laura Haby concentre aujourd’hui ses films sur différents axes de recherche associant récits intimes et contextes sociaux, discours et mise en forme plastique.

20 Septembre : In Minimis Maxima, Jean-Noël Jeanneney & Hommage à Pino Pascali

Film – #inminimismaxima