Séminaire | Recherches à Kadruka (Soudan), un espace clé (mais menacé) pour la connaissance de la Préhistoire récente de Haute-Nubie

Comme l’indique son intitulé, cette journée d’étude sera entièrement consacrée à la concession archéologique de Kadruka – située en Haute-Nubie (Soudan) et réputée pour ses riches cimetières néolithiques – et aux travaux qui y ont été menés ces dernières années.
Ce séminaire débutera à 9h30 et devrait se terminer vers 17h.
>Y participeront :

  • Hala ALARASHI (CEPAM, Nice)
  • Philippe CHAMBON (Écoanthropologie, Paris)
  • Clara DE CLERCQ (Univ. Montpellier 3)
  • Gilles DURRENMATH (CEPAM, Nice)
  • Aline EMERY-BARBIER (TEMPS, Nanterre)
  • Lionel GOURICHON (CEPAM, Nice)
  • Olivier LANGLOIS (CEPAM, Nice)
  • Sébastien POUDROUX (SFDAS, KHEPER 3D)
  • Pascal SELLIER (Écoanthropologie, Paris)

Journée du réseau Zoomathia

Programme

Pdf : programme Zoomathia

9h30 : Accueil à l’Université Montpellier III Paul Valéry, salle Camproux, site route de Mende (Ch. CHANDEZON & A. ZUCKER)

10h-10h15
Séminaires et travaux d’Animed (A. GARDEISEN)
10h15-10h30
Bilan des rencontres Circulations animales (Chr. CHANDEZON)
10h30-10h45
ANR VHS en progrès (S. LAZARIS)
10h45-11h05
Achievements in the ERC project Atlomy (O. LEWIS)
11h05-11h20
Nouveautés de Bibliothèque Ichtya, avec un focus sur la mise en ligne bilingue annotée des livres sur les animaux aquatiques de Thomas de Cantimpré (T. BUQUET)
11h20-11h40
Atelier de traduction de textes scientifiques ; numéro Rursuspicae sur l’entomologie (I. Draelants)
11h40-12h00
Les noms d’animaux dans l’Atlas roman (E. CARPITELLI)

12h00-13h30 : Repas

13h30-15h30 : Visite du musée des moulages

15h30-16h
Projet ANR sur le Physiologus ; programme Procope sur le Physiologus (E. KUHRY)
16h-16h25
Projet Automazoo : Annotation automatique et graphe de connaissance (M. DHOUIB)
16h25-16h40
Consortium Hisinum : Annotation automatique de corpus zoologique ancien (A. ZUCKER)
16h40-16h50
Deutsch-Französische Hochschule 2023-2024 Trier/Nizza (A. ZUCKER)
16h50-17h10
(étude) « Le monde sonore des oiseaux chez Isidore » (S. NOËL)
17h10-17h30
(étude) « Transmission des savoirs sur les animaux au sein de l’Opusculum de naturis animalium (XIIIe siècle) » (O. FICHANT)

17h30-18h : Discussion générale

Colloque, appel à communication | Rencontre autour de l’invisible dans la tombe

Qu’est-ce que l’invisible ? C’est ce qui n’est pas immédiatement perceptible au regard. Pour l’archéologue, la quête de l’invisible, la recherche de la trace représentent le cœur du métier. En effet, ce dernier se définit pour partie, comme une science qui révèle des objets, met au jour des structures oubliées, effacées de la surface du sol. Grâce notamment à des techniques de fouille adaptées, la spécificité de cette science est de savoir rendre visible ce qui ne l’est plus. Qu’en est-il de l’invisible dans la tombe ? Dans ce contexte particulier, l’archéologue a pour mission de restituer ce qui s’est dégradé, le corps mais également les textiles, les aménagements architecturaux, les objets périssables et tous les éléments biologiques voués à se décomposer. En somme, dans la mesure du possible, il lui incombe de révéler les composantes de la tombe devenues si proches du sédiment qu’elles échappent à la truelle de l’archéologue, puisque que trop petites pour être vues à l’œil nu, trop fugaces ou encore trop chaotiques pour être identifiées. Dans le domaine funéraire, nous avons appris à lire les indices indirects liés à la présence d’éléments aujourd’hui disparus. Rompus à déduire “l’invisible archéologique” grâce à une approche taphonomique de la tombe, nous nous concentrons sur les ruptures de l’ordre anatomique du squelette, sur les effets de contraintes sur les vestiges pérennes, sur l’organisation spatiale des objets réduits à l’état de traces … La Rencontre 2024 du Gaaf propose de modifier l’échelle de nos observations en intégrant d’autres approches, empruntées cette fois aux sciences de la vie et de la terre, à la physique et à la chimie ou encore à l’imagerie. Ensemble, ces disciplines élargissent considérablement l’éventail des vestiges archéologiques décelables. Cette Rencontre est l’occasion de discuter les évolutions obtenues et à venir, les différentes approches issues du domaine des archéo-sciences, qu’elles soient désormais usuelles ou encore prospectives. Des communications à deux voix, associant archéologie et archéo-sciences, seront privilégiées. Si les questions méthodologiques peuvent être abordées, le colloque est résolument tourné vers la matérialité retrouvée des éléments biologiques ou organiques presque disparus, que la tombe soit à inhumation, à incinération, primaire ou secondaire. Dans la mesure du possible, il sera demandé aux intervenants de réfléchir à l’apport de “ces invisibles archéologiques” à la compréhension des funérailles en s’appuyant, par exemple, sur une restitution visuelle de la tombe. Les restitutions graphiques seront les bienvenues. La Rencontre permettra ainsi de s’interroger sur les directions prises par l’analyse des pratiques funéraires grâce à la collecte de ces nouveaux types de documents. Comment se combinent-ils avec les autres données et archives du sol pour réviser les typologies de tombes ? Que révèle la composition, devenue moins lacunaire, des sépultures, sur les usages funéraires ou le statut des défunts ? Qu’expriment ces traces fugaces sur le parcours du cadavre ? De la fonction et de la trajectoire des objets accompagnant le défunt ? Et pourquoi pas aller jusqu’à inviter dans les débats, la matérialité sensible que véhiculent les éléments organiques placés dans la sépulture comme les odeurs, les textures, les couleurs, les vecteurs d’émotions… en augmentant ainsi nos perceptions des réalités funéraires anciennes. La Rencontre abordera trois thèmes désormais classiques en archéo-thanatologie : le cadavre, les dispositifs pour bâtir la tombe, les éléments qui y sont déposés. Un quatrième, plus inhabituel dans le domaine archéologique, propose d’aborder la perception sensorielle d’une tombe. Pour ce faire, la Rencontre s’ouvrira à d’autres sources documentaires : les textes anciens, l’iconographie, l’histoire, l’anthropologie ou l’ethnologie.

Appel à communication

Formulaire : appel à communication gaaf_2024 final

Journée d’études | Les approches bioarchéologiques appliquées aux îles de Méditerranée État de la recherche et perspectives

Cette journée a pour objectif de présenter les méthodes et les données récentes acquises en bioarchéologie dans les îles de la Méditerranée. Au moyen d’approches et d’échanges transdisciplinaires, il sera discuté de l’impact de la colonisation des îles par les populations humaines sur l’environnement, des dynamiques socio-environnementales propres aux milieux insulaires et des interactions culturelles, économiques et technologiques entre les communautés insulaires et les populations continentales.

Programme

Télécharger le programme  ArchImed_nov2023

Lien Zoom : https://univ-cotedazur.zoom.us/j/82359291847?pwd=VHo4SXFtLzlUVzdOdytPZDk3dTRTQT09
ID de réunion : 823 5929 1847
Code secret : 964286

Renseignements :
mailys.turini@etu.univ-cotedazur.fr ; thomas.camagny@cepam.cnrs.fr

Colloque | Expressions territoriales du pouvoir, de l’Antiquité à l’Époque Moderne

Souce : pouvoir-territoire.sciencesconf.org

Ce colloque international, transpériodique, est né d’une collaboration interinstitutionnelle qui s’est développée dans le cadre du projet « Réseaux aristocratiques et pouvoir territorial de l’Antiquité à l’époque moderne » soutenu par la MSHS-Sud-Est. Fruit d’une réflexion commune conduite par des enseignants-chercheurs et chercheurs historiens et archéologues des époques antique, médiévale et moderne de l’Université Côte d’Azur (membres du CEPAM et de l’URMIS) et de leurs partenaires (ARSCAN, CIHAM, CRH, Centre Roland Mousnier), ce projet a placé au cœur de ses préoccupations le rapport que les détenteurs du pouvoir entretiennent avec le territoire et la manière dont ce pouvoir imprime sa marque sur le territoire, voire le façonne.

Ainsi, il ne s’agit pas d’analyser la manière dont les détenteurs du pouvoir exercent celui-ci, mais plutôt d’en saisir les manifestations dans un ensemble territorial donné, à la fois dans leur dimension tangible/concrète (château, villa, lieux d’exécution, bornes etc.) et dans leur dimension immatérielle (anthroponymie, toponymie, etc.). Ces éléments permettent, en effet, d’aborder la notion de territorialisation à partir d’une réflexion sur les « marqueurs spatiaux » qui peuvent à la fois renvoyer à la question de la présence du pouvoir (les lieux de pouvoir), à la question de l’étendue du pouvoir (bornes et limites) et à la question du rapport au temps, à la dimension mémorielle du pouvoir (les monuments). La projection du pouvoir sur l’espace peut également revêtir diverses formes, que ce soit une organisation en réseaux polarisés (pouvoir central et relais locaux) ou le recours à l’itinérance comme mode de gouvernement. Ces diverses formes de projection ne sont d’ailleurs pas toujours exclusives et peuvent se juxtaposer ou se succéder selon des logiques qu’il s’agit d’éclairer. Enfin, le cadre chronologique retenu fournit un contexte homogène dans la mesure où ces périodes historiques sont marquées par une forte imbrication des pouvoirs (politique, économique, social, religieux, culturel) qui constitue un élément de complexité supplémentaire qu’il s’agira de prendre en considération.

Séminaire | Le port antique de Toulon (Var). De la fouille (1978-1988) à la publication (2022)

Ce nouveau séminaire scientifique entend aborder la question portuaire dans toutes ses dimensions archéologiques et méthodologiques mais aussi dans une perspective géographique et chronologique étendue : contextes maritimes, fluviaux ou lacustres, terrestres ou immergés, des rivages de l’Océan Atlantique au Levant Méditerranéen, de la Baltique à la Mer rouge, des estuaires aux rives des cours d’eau des terres continentales, des origines de la navigation à la période contemporaine.

Lien zoom : https://univ-nantes-fr.zoom.us/j/86134378705

Source : https://www.mmsh.fr/le-port-antique-de-toulon-var-de-la-fouille-1978-1988-a-la-publication-2022/

Cette séance s’inscrit dans le cadre du séminaire Archéologie portuaire : https://www.inrap.fr/seminaire-archeologie-portuaire-16834