Paléopathologie

L’activité paléopathologique, au sein de l’Axe 3 de l’équipe Dynapp, est l’héritière du pionnier que fut le Professeur Dastugues, à la faculté de médecine de Caen.

paleopatho.gifUne importante collection de pièces osseuses pathologiques*, confiées par les archéologues, est une source précieuse d’études sur les aspects anatomiques des maladies qui évoluaient spontanément sans interférence avec des thérapeutiques efficaces. Elle sert de support aux études que mènent les Drs Yves Darton et Claude Rucker, tout en restant accessible aux chercheurs qui en font la demande et étudiants anthropo-archéologues ou médicaux qui sollicitent des démonstrations éducatives.

De plus, un enseignement théorique est régulièrement pratiqué aux Facultés de Médecine de Nice et d’Aix-Marseille.

La notoriété acquise nous vaut d’être régulièrement sollicités pour des expertises par les archéologues de toute la France et de l’Italie.
La large expérience liée au grand nombre de lésions ostéologiques examinées, débouche des publications spécialisées nationales et internationales.

Au-delà des maladies particulières qui ont pu ainsi être étudiées − telles les troubles de la statique du pied, les fractures de contrainte, les marqueurs d’activité, les atteintes osseuses dans la poliomyélite et la variole, les érosions osseuses d’origine vasculaires, les ostéonécroses post-traumatiques, les rétroversions de la glène humérale, les tumeurs osseuses −, nos études portent actuellement sur l’hyperostose vertébrale ankylosante, les dysplasies congénitales de la hanche, et sur des problèmes méthodologiques (nosographie adaptée à la paléopathologie, établissement d’un état sanitaire).