Un certain nombre de travaux menés dans cet axe concernent l’état sanitaire des populations, étudié d’après des sources écrites et des observations ostéologiques.
Une attention est portée à la fois aux contextes dans lesquels se développent les épidémies et les troubles nutritionnels ; et aux impacts à court, moyen et long terme qu’ont pu avoir les crises sanitaires les plus graves, tant au niveau démographique que socio-économique, génétique ou culturel.
C’est ainsi que nous nous sommes intéressés à l’influence du milieu économique, social et familial sur le développement d’endémies carentielles telles que la pellagre* et le goitre, et sur la survenue de graves crises épidémiques telles que la peste, la variole ou la grippe espagnole.
Un autre angle d’étude consiste analyser le rôle des pouvoirs publics et des réseaux d’entraide dans la prévention et la gestion des crises sanitaires (endémies, épidémiques, disettes et famines) par l’organisation de la défense du territoire, des lois d’urgence, la distribution alimentaire ou thérapeutique, etc.
Conjointement à ces études historiques, est menée une réflexion méthodologique sur la définition et l’utilisation du concept d’état sanitaire en archéologie**.
Construction et utilisation d’un état sanitaire en archéologie
Tenez-vous au courant de l'actualité