Article | Differences in birch tar composition are explained by adhesive function in the central European Iron Age

Open access : https://doi.org/10.1371/journal.pone.0301103

Birch bark tar is the most widely documented adhesive in prehistoric Europe. More recent periods attest to a diversification in terms of the materials used as adhesives and their application. Some studies have shown that conifer resins and beeswax were added to produce compound adhesives. For the Iron Age, no comparative large-scale studies have been conducted to provide a wider perspective on adhesive technologies. To address this issue, we identify adhesive substances from the Iron Age in north-eastern France. We applied organic residue analysis to 65 samples from 16 archaeological sites. This included residues adhering to ceramics, from vessel surface coatings, repaired ceramics, vessel contents, and adhesive lumps. Our findings show that, even during the Iron Age in north-eastern France, birch bark tar is one of the best-preserved adhesive substances, used for at least 400 years. To a lesser extent, Pinaceae resin and beeswax were also identified. Through statistical analyses, we show that molecular composition differs in samples, correlating with adhesive function. This has implications for our understanding of birch bark tar production, processing and mode of use during the Iron Age in France and beyond.

Article | Neolithic shepherds and sheepfold caves in Southern France and adjacent areas: An overview from 40 years of bioarchaeological analyses

Source : https://doi.org/10.1016/j.quaint.2023.03.004

In southern France, the analysis of fossil dung layers from caves and shelters occupied by the first Neolithic farmers has provided a wealth of information about the lives of shepherds and their flocks, and thus on pastoral systems. Since the early 1980s, the development of sedimentological, archaeozoological and archaeobotanical studies has made possible to collect a large amount of data. More recently, the implementation of a whole range of innovative approaches allows a more detailed approach to pastoralism. This paper proposes a synthetic approach of 40 years of bioarchaeological analysis on Neolithic sheepfold caves (grottes-bergeries). Their interpretation focuses on understanding the early agropastoral system: pastoral use of wild and cultivated plantresources (fodder, litter, care and health of livestock), mobility systems, seasonality, practices and appropriation of territory.

Article | The impact of climate change on the agriculture and the economy of Southern Gaul: New perspectives of agent-based modelling

Source : https://doi.org/10.1371/journal.pone.0298895

What impact did the Roman Climate Optimum (RCO) and the Late Antique Little Ice Age (LALIA) have on the rise and fall of the Roman Empire? Our article presents an agent-based modelling (ABM) approach developed to evaluate the impact of climate change on the profitability of vineyards, olive groves, and grain farms in Southern Gaul, which were the main source of wealth in the roman period. This ABM simulates an agroecosystem model which processes potential agricultural yield values from paleoclimatic data. The model calculates the revenues made by agricultural exploitations from the sale of crops whose annual volumes vary according to climate and market prices. The potential profits made by the different agricultural exploitations are calculated by deducting from the income the operating and transportation costs. We conclude that the warm and wet climate of the Roman period may have had an extremely beneficial effect on the profitability of wine and olive farms between the 2nd century BCE and the 3rd century CE, but a more modest effect on grain production. Subsequently, there is a significant decrease in the potential profitability of farms during the Late Antique Little Ice Age (4th-7th century CE). Comparing the results of our model with archaeological data enables us to discuss the impact of these climatic fluctuations on the agricultural and economic growth, and then their subsequent recession in Southern Gaul from the beginning to the end of antiquity.

Article | L’absence de brai de bouleau à l’âge du Bronze. Biais de recherche ou réalité archéologique ?

Le brai de bouleau est une substance adhésive obtenue par distillation à chaud de l’écorce de bouleau. En Europe, il s’agit du premier adhésif fabriqué et utilisé par les Néandertaliens dès le Paléolithique moyen (Grünberg et al. 1999 ; Mazza et al. 2006 ; Niekus et al. 2019 ; Schmidt et al. 2023). Même si d’autres matériaux ont été utilisés par la suite durant la Préhistoire (pour un aperçu général et global des adhésifs archéologiques, voir : Langejans et al. 2022), le brai de bouleau demeure l’adhésif prédominant dans l’Europe préhistorique. Ce matériau a servi à emmancher des outils lithiques (Osipowicz 2005), des outils en os (Kabaciński et al. 2023), ou encore à décorer des artefacts en ambre (Petersen 2013 ; Toft, Petersen 2013). Des hypothèses ont été proposées sur la mastication intentionnelle de ce matériau, suite à la découverte d’artefacts portant des empreintes dentaires (Aveling, Heron 1998 ; Jensen et al. 2019 ; Kashuba et al. 2019). Un nombre accru de découvertes de brai de bouleau peut être attribué aux sites mésolithiques des zones humides, qui favorisent la préservation des matériaux organiques. C’est également le cas pour le Néolithique, au cours duquel le nombre d’artefacts contenant du brai de bouleau est significatif sur les sites lacustres (Regert et al. 1998, 2000 ; Rageot et al. 2021), mais aussi en contexte gelé (Sauter et al. 2000 ; Wierer et al. 2018). À partir de cette période, des objets et des récipients en céramique témoignent d’utilisations plus diversifiées du brai de bouleau (Regert et al. 2003 ; Morandi et al. 2018 ; Rageot et al. 2021). L’avènement de la technologie céramique pourrait être un facteur ayant favorisé la conservation d’un plus grand nombre de résidus organiques amorphes adhérant à la surface de récipients. En particulier, la réparation de poteries est régulièrement attestée à partir du Néolithique. Des céramiques cassées ou fissurées sont réparées par la technique d’une double perforation pour le passage d’un lien solidarisant les deux parties, souvent associée à un adhésif assurant la cohésion de la réparation (Bosquet et al. 2001 ; PecheQuilichini et al. 2017)…

Source : https://aprab.org/bulletin.html

Article | Climat et peuplement de l’Europe il y a 570 000 ans

Villa, V., Nicoud, E., Guibert–Cardin, J. et al. Environmental changes and human occupations between MIS 15 and MIS 14 in Central Italy: archaeological levels AO1-20, 24 and LBr of Valle Giumentina (c. 570–530 ka)Archaeol Anthropol Sci, publié le 29 janvier 2024.

Source : https://www.inee.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/climat-et-peuplement-de-leurope-il-y-570-000-ans

  • Avant 500 000 ans, le peuplement de l’Europe est attesté par de rares sites. Valle Giumentina livre trois nouveaux niveaux d’occupations humaines.
  • Des oscillations climatiques rapides sont individualisées au sein des grands cycles glaciaire-interglaciaires.
  • Les occupations prennent place dans des paysages de forêts puis de steppe aride et témoignent de l’adaptabilité des groupes humains.

Les travaux pluridisciplinaires coordonnés par des chercheurs du CNRS livrent des données inédites sur les premiers peuplements de l’Europe, il y a entre 570 000 et 530 000 ans. Le site de Valle Giumentina (Abruzzes, Italie) conserve un enregistrement unique de l’évolution des paysages au cours de plusieurs périodes glaciaires et interglaciaires, et renseigne l’impact de variations climatiques rapides sur les environnements. Trois niveaux archéologiques conservés au sein de cette séquence indiquent que les groupes humains d’Homo heidelbergensis se sont adaptés à des milieux variant de la forêt tempérée à la steppe aride. Cette étude vient de paraître dans la revue Archaeological and Anthropological Sciences.

Article | Faire gras à Molène: dairy products and ruminant fats detected by lipid and isotopic analysis of pottery dating to the Final Neolithic-Early Bronze Age from the island site of Beg ar Loued (Molène, western Brittany, France)

Source : https://doi.org/10.5852/cr-palevol2024v23a1

Actualité de l’INEE : https://www.inee.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/cuisiner-lage-du-bronze-en-mer-diroise-le-contenu-des-poteries-revele-par-les-analyses

Les stratégies de subsistance des premières communautés agricoles ont été mises en évidence depuis le début du Néolithique grâce à de nombreuses études sur les résidus lipidiques des récipients en céramique menées dans diverses parties de l’Europe continentale. En revanche, très peu de données sont disponibles pour la fin du Néolithique et le début de l’âge du Bronze sur la côte atlantique, en particulier en contexte insulaire. Cet article présente les résultats de l’analyse de résidus lipidiques provenant de 129 fragments de poteries de Beg ar Loued (Molène, France), un site insulaire dont les principaux vestiges datent de l’âge du Bronze ancien (c. 2700-2600 à 1800 BCE). Dans le but de comprendre l’utilisation des récipients, les pratiques culinaires sur ce site et d’appréhender les techniques de finition des céramiques, des analyses de résidus visibles carbonisés, de tessons, et de surfaces/couches d’engobe ont été effectuées via des analyses chromatographiques (n = 174) et isotopiques (n = 24), après extraction des lipides par solvant (n = 174) ou méthanolyse acide (n = 31). Les résultats démontrent l’utilisation extensive de produits terrestres (carcasses de ruminants et produits laitiers), comprenant occasionnellement des produits végétaux (avec un mélange probable de différentes cires), alors que la détection des produits aquatiques est faible. Comparés aux données fauniques, ces résultats indiquent donc que les produits terrestres, tels que la viande de ruminant et les produits laitiers, sont transformés en utilisant des récipients en céramiques, tandis que les produits aquatiques semblent de préférence exploités sans avoir recours à une poterie. Ces résultats démontrent l’importance de l’analyse des résidus lipidiques pour connaître le rôle des récipients en céramique dans la production et la consommation d’aliments sur les sites de la côte atlantique.


The subsistence strategies of early farming communities have been highlighted since the beginning of the Neolithic, thanks to numerous studies on lipid residues from ceramic vessels conducted in various parts of continental Europe. However, after the Early Neolithic, evidence of subsistence strategies along the northern Atlantic coast are still lacking, especially for island contexts. This paper presents the results of lipid residue analysis of 129 potsherds from Beg ar Loued (Molène, France), an island site dating primarily to the Early Bronze Age (c. 2700-2600 to 1800 BCE). Aiming to understand the use of vessels, vessel treatment and culinary practices on the settlement, analyses of visible charred residues, sherds and ceramic surfaces/coating layers were carried out using chromatographic (n = 174) and isotopic techniques (n = 24) after lipid extraction by solvent (n = 174) or acid methanolysis (n = 31). The results demonstrate the extensive use of terrestrial products (ruminant carcass and dairy) in pottery, including occasional plant products (with possible mixtures of different waxes), while the detection of aquatic products is limited. Thus, combined with evidence from faunal remains at the site, the results indicate that terrestrial resources like ruminant meat and dairy products were preferentially processed in vessels, and aquatic products mostly without the use of ceramics. These findings demonstrate the significance of lipid residue analysis for studying the role of pottery in food production and consumption at sites along the Atlantic coast.

Ouvrage | Le Grand Rift Africain : à la confluence des temps

Un livre superbement illustré pour partir à la découverte du Grand Rift africain, un territoire de recherches à la confluence des temps et des disciplines, exceptionnel par sa géologie, sa biodiversité, son histoire et ses cultures.
De la mer Rouge à l’Afrique australe, le Grand Rift africain, qui s’étend sur plus de 4000 km en sillonnant 16 pays, est l’une des plus grandes fractures de l’écorce terrestre.
Au-delà de cette curiosité géologique se déploie un territoire surprenant, aux innombrables paysages (savanes, forêts, mangroves, déserts, montagnes, volcans et hauts-plateaux), dans lequel une riche biodiversité interagit, parfois se cache, s’adapte, et évolue. Cette faille de la Terre ouvre la voie à une spirale du temps qui permet aux scientifiques d’avoir accès à des traces remontant aux origines des reliefs, des océans et des espèces. Considéré bien souvent comme le premier des berceaux de l’humanité, le Rift africain forme aussi un espace culturel et politique dynamique, un lieu d’interactions majeures entre sociétés et environnements.
Face à ce territoire hors norme où les temps se superposent et se croisent, les scientifiques nous révèlent les multiples facettes de ce système complexe particulièrement sensible aux enjeux contemporains : changement climatique, érosion de la biodiversité, crises sanitaires et politiques.
Ce livre aborde le Rift comme un espace d’interdisciplinarité, pour lequel seule la conjugaison de tous nos savoirs au passé, au présent et au futur permet de saisir les évolutions et les liens entre cette formidable diversité de ressources, d’écosystèmes, d’espèces, de cultures et de sociétés.
Un territoire-monde qui nous apprend à mieux décrypter des messages environnementaux et culturels pour l’avenir de l’humanité.

Couverture et programme du colloque : PDF

Communiqué de presse des Editions Le Cherche Midi

Les auteurs
Un ouvrage collectif avec le Groupe de recherche interdisciplinaire (GDR Grand Rift Africain), sous l’égide de trois instituts du CNRS, l’Institut écologie & environnement, l’Institut des sciences humaines & sociales et l’Institut Terre & Univers.

Colloque
Le livre a été présenté à l’occasion du colloque grand publique :
« Le Grand Rift africain à la confluence des temps. Regards croisés  scientifiques sur l’évolution de la biodiversité des environnements et  des sociétés. » le 17-18 NOVEMBRE 2023 au Collège de France, Paris.
https://rift-cnrs.fr/actualites/2023-actu/17-18-novembre-2023-colloque-le-grand-rift-africain-a-la-confluence-des-temps/

Communiqué de presse et Podcast

Communiqué de presse du CNRS du 16 novembre 2023 :
https://lejournal.cnrs.fr/articles/le-grand-rift-africain-berceau-et-avenir-de-lhumanite

Podcast radio divergence Montpellier du 27 novembre 2023 : Christel tiberi présente le livre “Le Grand Rift Africain : à la confluence des temps”
(https://divergence-fm.org/podcasts/le-grand-rift-africain-a-la-confluence-des-temps/)

https://rift-cnrs.fr/actualites/2023-actu/16-novembre-2023-parution-du-livre-le-grand-rift-africain-a-la-confluence-des-temps/

https://www.inee.cnrs.fr/fr/le-grand-rift-africain

 

Article | The dahliagram: An interdisciplinary tool for investigation, visualization, and communication of past human-environmental interaction

Source :
https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.adj3142
https://source.wustl.edu/2023/11/new-tool-to-enable-exploration-of-human-environment-interactions/

Un nouvel outil pour explorer les interactions humains-environnements

Un dispositif universel permettra une collaboration transdisciplinaire à l’échelle mondiale

Stimulée par la crise climatique actuelle, la communauté scientifique s’est intéressée ces dernières années à la manière dont les variations climatiques passées ont contribué aux migrations historiques de l’homme et à d’autres comportements humains.

Un groupe international de scientifiques (archéologues Michael Frachetti et Lamya Khalidi), historiens Nicola Di Cosmo, Eleanora Rohland et Franz Mauelshagen), climatologues (Ulf Buntgen et Jan Esper), volcanologues (Clive Oppenheimer) et autres) appelle à renforcer l’engagement en faveur d’une collaboration transdisciplinaire pour étudier les interactions passées et présentes entre les humains et les environnements, ce qui, selon eux, nous permettra de mieux comprendre ces histoires complexes et entremêlés. Leurs recommandations ont été publiées le 22 novembre dans Science Advances.

Pour ce faire, le groupe a introduit un nouvel outil, le « dahliagramme », qui permet aux chercheurs d’analyser et de visualiser un large éventail de connaissances quantitatives et qualitatives provenant de diverses sources disciplinaires et épistémologiques.

« Soutenus par des données à plus haute résolution concernant les climats passés, les changements environnementaux sont de plus en plus considérés comme un facteur crucial dans les débats concernant les changements sociaux, politiques et économiques – et le comportement humain en général – à travers le temps et l’espace », a déclaré Michael Frachetti, professeur d’archéologie à la faculté des arts et des sciences de l’université de Washington à St. Louis et auteur principal de l’article.

« Pourtant, les tentatives interdisciplinaires de croiser des données provenant de l’histoire, de la science du climat, de l’archéologie et de l’écologie pour modéliser les interactions sociales et environnementales du passé se heurtent à des unités de mesure et à des degrés d’incertitude mal adaptés. »

Le dahliagramme tente de surmonter ces difficultés en créant un langage universel et visuel permettant une collaboration interdisciplinaire. En outre, il permet aux chercheurs de comprimer de grandes quantités de données en un modèle unique, facile à interpréter.

Nommés d’après la fleur de dahlia dont les pétales s’épanouissent en réseaux concentriques, les « pétales » du dahliagramme illustrent l’impact relatif des différents facteurs d’attraction et de répulsion qui contribuent au comportement humain au fil du temps. Par exemple, les pétales peuvent représenter le climat et l’environnement, les conflits, la politique et le pouvoir, la technologie et la disponibilité des ressources. Mais il ne s’agit là que d’exemples. L’un des avantages de l’outil est qu’il est entièrement personnalisable pour répondre aux besoins de chaque étude.

Selon M. Frachetti, l’outil est destiné à stimuler la réflexion conceptuelle et à promouvoir l’engagement critique, le dialogue et le débat. Il accueille des données provenant de domaines de recherche tels que l’histoire ou l’archéologie, qui ne sont pas facilement quantifiables en tant que facteurs permettant de comprendre des comportements tels que la migration. Il demande à l’utilisateur d’aller au-delà de la simple causalité et de prendre en compte l’intersection unique des conditions sociales, économiques, politiques et environnementales pour chaque cas.

L’outil permet non seulement une compréhension plus nuancée de données complexes, mais il peut également servir de « vérification instinctive », c’est-à-dire de moyen de tester vos hypothèses et vos suppositions », a déclaré M. Frachetti.

 

Article | Un fleuron du patrimoine mondial saccagé par la guerre

Livre grand public
Editeur(s) : Nicolas Teyssandier, François Bétard, Stéphane Bourdin,
Françoise Gourmelon
Publication : septembre 2023
Éditeur : le cherche midi

sommaire et extrait : Khalidi-Barret-Atlas-Yemen-2023

« Arabie heureuse des Romains », « royaume de la Reine de Saba », « pays de la myrrhe et de l’encens »… ces qualificatifs énigmatiques évoquent, dans l’imaginaire collectif, un Yémen légendaire qui fait rêver. Mais depuis mars 2015, ce pays du Moyen-Orient, situé à l’extrême sud de la péninsule Arabique, est dévasté par un conflit violent qui a provoqué, selon l’ONU, « la pire crise humanitaire du monde ». Aujourd’hui, ce pays millénaire de plus de 30 millions d’habitants, le plus peuplé de la
région, est ravagé, et avec lui son précieux patrimoine. Car, si le Yémen est l’un des pays les plus pauvres du monde en termes de produit intérieur brut, il est aussi extrêmement riche en matière de patrimoine culturel.

https://www.inee.cnrs.fr/fr/atlas-des-sites-archeologiques-menaces
https://www.lisez.com/livre-grand-format/atlas-des-sites-archeologiques-menaces-patrimoine-a-proteger/9782749177052