Exposition musée Terra Amata | DES PRÉHISTORIQUES À LA PLAGE !

Source : https://www.musee-terra-amata.org/expositions/des-prehistoriques-a-la-plage/

Cette exposition est une synthèse de la longue histoire des hommes et des océans, depuis l’utilisation de matières premières provenant des littoraux, dès le Paléolithique inférieur, jusqu’à l’arrivée des premiers Néolithiques dans le sud de la France par la Méditerranée.

Au fil de la Préhistoire, l’homme entretient des relations multiples avec la mer, selon les périodes et les continents. À Nice, le site de Terra Amata, occupé à au moins 26 reprises entre 400 000 et 380 000 ans, en est d’ailleurs un bel exemple.

Cette exposition est une synthèse de la longue histoire des hommes et des océans, depuis l’utilisation de matières premières provenant des littoraux, dès le Paléolithique inférieur, jusqu’à l’arrivée des premiers Néolithiques dans le sud de la France par la Méditerranée.

Une histoire qui nous apparaît plus clairement aujourd’hui, grâce à de nouvelles découvertes archéologiques effectuées ces dernières décennies. Celles-ci mettent en lumière une utilisation de plus en plus poussée et diversifiée des littoraux : du façonnage de l’outil à la pêche, en passant par la fabrication de parures et même, dans certains cas, jusqu’à l’inspiration artistique, comme en témoigne la grotte Cosquer.

En ce sens, le travail des archéologues continue et résonne avec les problématiques actuelles autour des mers et océans : mieux connaître notre passé, pour mieux appréhender notre futur. Mais avant de prendre le large, il nous faut partir de la plage…

Video | Grotte Chauvet – Dans les pas des artistes de la Préhistoire

Source : https://www.arte.tv/fr/videos/112849-000-A/grotte-chauvet-dans-les-pas-des-artistes-de-la-prehistoire/

Nichée dans les gorges de l’Ardèche, Chauvet, l’une des plus anciennes grottes ornées au monde, a surgi en décembre 1994 sous les yeux éblouis de Christian Hillaire, Éliette Brunel et Jean-Marie Chauvet, trois archéologues amateurs. Remontant, pour certaines, à 36 000 ans avant notre ère, ses centaines de figures d’animaux témoignent de la maîtrise époustouflante du dessin et de la composition d’Homo sapiens. Imposants mammouths, lions lancés à la poursuite de bisons, chevaux qu’on croirait en mouvement… « On est submergés par le cadre et la beauté de ces dessins« , témoigne Carole Fritz, spécialiste de l’art préhistorique au CNRS et responsable de l’équipe interdisciplinaire d’une vingtaine de chercheurs qui explore cette « cathédrale » de 8 500 mètres carrés. Fermée au public à des fins de préservation, la grotte Chauvet dispose d’une réplique, située à quelques kilomètres, ouverte à la visite. Seuls les chercheurs ont accès à l’original, mais uniquement un mois par an. Afin de l’étudier en continu, ils ont entrepris de la modéliser en 3D en recourant à la photogrammétrie, technique qui consiste à recréer des volumes à l’aide d’innombrables prises de vue.

Réalisation : Alexis De Favitski (2024)

Exposition | L’effet papillon : Pré-Histoire des animaux

Cette exposition rassemble diverses contributions scientifiques, dont l’une est consacrée au bouquetin alpin. Le visiteur (re)découvrira cet animal emblématique de notre territoire à travers une exposition photographique, des panneaux scientifiques et du matériel archéologique. L’espace est divisé en trois parties permettant :

  • de décrire l’éthologie du bouquetin alpin
  • de montrer la diversité de sa niche écologique sur le temps long
  • d’appréhender son rôle dans l’économie alimentaire et symbolique des sociétés du Paléolithique et son devenir dans un monde bouleversé par l’anthropisation et l’effondrement de la biodiversité.

Cette partie de l’exposition est le fruit d’un travail collectif initié dans le cadre des travaux de recherche menés par Manon Vuillien. Elle s’appuie sur de fortes collaborations notamment avec les équipes, du Musée d’Anthropologie préhistorique de Monaco, du Parc du Mercantour, du musée d’Histoire Naturelle d’Avignon, de la grotte du Lazaret et de l’Université de Lille.

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le dossier de presse et/ou contacter : manon.vuillien@univ-cotedazur.fr

L’exposition est accessible tous les jours de 9h à 18h au 56 bis boulevard du Jardin Exotique, Monaco.

Médiation | Rendez-vous de l’Histoire à Blois

Par cri public, à son de trompettes ou de cloches. Assemblées générales et vie politique dans les villes de la fin du Moyen Âge

Quelle était la place des assemblées d’habitants dans le gouvernement des villes à la fin du Moyen Âge ? Considérées comme les prémices des conseils municipaux, elles ont en réalité perduré à leurs côtés, et ont pu être définies comme les lieux d’une “démocratie médiévale”. En comparant les villes de Nice, du Rouergue, de Champagne ou de Picardie, nous interrogerons la composition, le déroulement, les modalités de prise de décision et le degré de représentativité de ces assemblées, en présence ou non d’officiers princiers ou royaux.

Source : https://rdv-histoire.com/programme/par-cri-public-son-de-trompettes-ou-de-cloches-assemblees-generales-et-vie-politique-dans

Documentaire | Naachtun, le royaume maya révélé

Replay : https://www.france.tv/documentaires/science-sante/5995848-naachtun-le-royaume-maya-revele.html

Diffusé le 30/05/2024 à 21h06 Disponible jusqu’au 27/09/2024
Durant plus de 2000 ans, les royaumes mayas ont prospéré dans les jungles d’Amérique centrale avant de disparaître mystérieusement. Explorateurs puis archéologues pensaient avoir découvert la plupart des vestiges de cette fascinante civilisation. Grâce à une nouvelle technologie, capable de déceler des structures enfouies sous l’épais manteau végétal, des cités colossales, des réseaux de routes et des édifices monumentaux sortent aujourd’hui de l’oubli. Ces nouvelles découvertes révèlent que le monde maya était plus densément peuplé qu’on ne l’imaginait. C’est autour de la cité de Naachtun, la « Pierre lointaine » en maya, qu’une équipe de scientifiques concentre ses recherches afin de percer les derniers secrets de cette fabuleuse civilisation.

Fête de l’archéologie | « Archéologie du Futur » à Bagnols-en-Forêt

Samedi 15 juin 2024 à partir de 14h30, dans le cadre des Journées Européennes de l’Archéologie, le CEPAM participe, en partenariat avec l’association Arkéodidacte, à la journée « Archéologie du futur ». Pour découvrir comment l’archéologie contribue à mieux comprendre les enjeux et les mécanismes du changement climatique, vous êtes invités à participer à une enquête pour répondre à cette question : « C’est quoi l’Anthropocène ? ». Pour clôturer la journée une conférence en plein-air « Néandertal, la Porsche et l’Anthropocène » permettra de faire le point tranquillement sur ces questions compliquées. La journée se déroule sur le site des Promenades Archéologiques du CAREX à Bagnols-en-Forêt (Var), l’accès est libre et gratuit.

Lien vers l’évènement FB : https://www.facebook.com/events/982932323346155

Interview | Va te faire cuire un mammouth, histoire de la domestication du feu

pour consulter celle-ci : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-cours-de-l-histoire/va-te-faire-cuire-un-mammouth-histoire-de-la-domestication-du-feu-7691351

L’histoire de la domestication du feu prend parfois une teinte belliqueuse en écho à La Guerre du feu, titre du film de Jean-Jacques Annaud en 1981, mais dont l’étincelle est plus ancienne avec le roman de Joseph Henri Rosny aîné en 1909. Les premières lignes sont édifiantes : “Les Oulhamr fuyaient dans la nuit épouvantable. Fous de souffrance et de fatigue, tout leur semblait vain devant la calamité suprême : le Feu était mort. Ils l’élevaient dans trois cages, depuis l’origine de la horde ; quatre femmes et deux guerriers le nourrissaient nuit et jour”. La question du feu préhistorique enflamme l’archéologie et l’histoire ; elle touche à l’environnement, aux mythes et aux pratiques culinaires : va te faire cuire un mammouth !