ArcAgr-AU

ArcAgr-AU project : Long-term landscape change, resource availability (soil/water) and evolution of hydro-agricultural techniques in the Al Ula Oasis (Arabie Saoudite)

Porteurs : Louise Purdue
Partenaires principaux : G. Davtian  (CEPAM), A. Carré (CEPAM),  S. Costa (CEPAM), J.-F. Girard (Institut de Physique du Globe), L. Lespez (LGP, UPEC), H. Djerbi (CEPAM), A. Fülling (University of Freiburg)

Collaborations : MNHN, Orient et Méditerranée, CIRAD, CEREGE, Archaïos

Types de financement : Financement franco-saoudien – MoU CNRS – AFALULA (Agence Française pour le Développement d’Al Ula)
Durée (année de début + année de fin) : 10/2019 à 10/2024

Nom du projet: ArcAgr-AU : Long-term landscape change, resource availability (soil/water) and evolution of hydro-agricultural techniques in the Al Ula Oasis (Arabie Saoudite)

Les oasis sont des espaces agricoles menacés : des connaissances sont nécessaires pour comprendre leur histoire sous l’effet des changements environnementaux, climatiques et socio-économiques

Le projet ArcAgr-AU vise à comprendre l’histoire de l’oasis d’Al Ula en Arabie Soudite depuis son émergence il y a environ 7 à 8 millénaires. Les oasis sont des paysages cultivés et irrigués en milieu désertique, entièrement modifiés par l’homme. Elles se sont développées et évoluent toujours dans un cadre socio-économique et climatique fluctuant.

Afin de contribuer au débat sur la préservation et la gestion de ces espaces menacés, il est nécessaire de comprendre leur histoire complexe, structurée autour de phases de développement, de mutations, de crises et d’abandon à la fois pour des causes sociales (économiques, politiques) et environnementales (changement climatique, diminution des ressources, érosion des sols). Restituer l’histoire des oasis c’est aussi comprendre l’histoire des sociétés agricoles et de leurs adaptations, durables ou non, aux changements climatiques et socio-économiques. Leur vulnérabilité, résistance et résilience au cours du temps est clé pour mieux appréhender les sociétés aujourd’hui et proposer des modèles d’aménagements des espaces oasiens.

Pour répondre à ces questions, le projet ArcAgr-AU est structuré autour de deux tâches qui reposent sur des approches et méthodes de la géographie (géomorphologie), de l’archéologie (géoarchéologie), de l’agronomie, de la cartographie, de la géophysique et de la chronologie.

  • Tache 1. Comprendre l’origine de l’oasis, son environnement naturel (climat, disponibilité des ressources en eau et en sol) et son évolution.
  • Tache2: Reconstruire l’histoire de l’agrosystème oasien et des pratiques humaines dans le temps (origine des sols, pratiques agricoles, pratiques hydraulique, etc..)
  • Tache 3 : Confrontation des données aux données archéologiques (fouilles, prospections) afin de proposer des modèles historiques et prédictifs

Les tâches 1 et 2 nécessitent deux missions de terrain par an, d’environ 2 à 3 semaines. Ces missions reposent sur des prospections, de la cartographie, des carottages, et des sondages à la pelle mécanique. De nombreux échantillons sont prélevés pour des analyses en qui sont effectuées entre les missions de terrain.