Collections

Responsable : Alain Carré. Le plateau technique « Collections » regroupe les espaces de travail, les espaces de stockage, ainsi que les équipements nécessaires à l’étude, à l’inventaire et à la conservation préventive du matériel archéologique. Ce matériel provient d’opérations de fouilles dont les vestiges mis au jour sont étudiés par les chercheurs de l’unité. D’autres collections dites « de référence », principalement d’origines botaniques ou zoologiques, sont collectées, inventoriées et stockées par les chercheurs en bioarchéologie qui les utilisent ensuite comme outils de comparaison et de détermination pour identifier les milieux naturels du passé.

Des collections de référence actuelles : un outil de recherche

En comparant les vestiges archéologiques d’origine biologique, comme les coquilles de mollusques, les ossements d’animaux, les charbons de bois et les graines avec des spécimens de végétaux et d’animaux actuels, les archéologues du CEPAM étudient l’économie des sociétés du passé et leur relation à l’environnement.

Les roches et les minéraux présents dans les milieux naturels sont aussi collectés et étudiés afin de préciser l’origine des matières premières utilisées pour la fabrication des outils et des objets. Ces collections comprennent également des pièces de comparaison obtnues lors d’expérimentations réalisées pour identifier des modalités de fabrication et d’utilisation.

Des collections archéologiques : un patrimoine à étudier et à conserver

Les objets archéologiques découverts sur les chantiers de fouilles sont nombreux et variés : restes d’animaux ou de végétaux, ossements humains, poteries, outils en pierre, vestiges d’architecture. Ces objets doivent être étudiés, inventoriés et conservés. Le CEPAM possède des espaces de travail dédiés à ces activités et en particulier un dépôt de fouilles conventionné par le Service Régional de l’Archéologie de la région sud Provence-Alpes-Côte d’Azur pour le stockage de ces vestiges.

Les collections de référence et les collections archéologiques sont informatisées et stockées sur des bases de données en ligne. Elles peuvent y être consultées et alimentées par les archéologues spécialistes de ces domaines.