En contexte archéologique, ils sont conservés sous forme de résidus d’emmanchement sur des outils lithiques ou osseux, de résidus sur les céramiques ou encore sous forme d’agrégats libres dans la matrice sédimentaire. Leur identification passe nécessairement par leur analyse chimique par des méthodes vibrationnelles (spectrométries infrarouge et Raman) et séparatives (chromatographies, le plus souvent couplées à la spectrométrie de masse). Cette première phase des recherches permet ensuite d’aborder des problématiques relatives à la gestion de ces substances, à leurs modalités de fabrication et aux réseaux d’approvisionnement des matières premières. Plusieurs terrains d’étude sont étudiés, qu’il s’agisse du Néolithique européen, de la protohistoire et de l’antiquité méditerranéenne, ou encore de l’Arabie médiévale. Des développements en ethnoarchéologie sont également réalisés.
Archéologie biomoléculaire
Les exsudats et goudrons végétaux ont été exploités de longue date pour leurs propriétés diversifiées (adhésives, odoriférantes, imperméabilisantes, cicatrisantes, etc.).