Coline Laverger

doctorante, UniCA

Pôle DOMUS
GR CREHE

Financeur pour les projets :  SFRI et soutien de l’IdEx

Direction de thèse Rosa Maria Dessì
Date début de la thèse : depuis le 1/12/2025

La ressemblance dans les portraits sculptés du Quattrocento : formes, fonctions et théories

Mots-clés : portraits, sculpture, ressemblance, identification, histoire de l’art, images médiévales,  

Principales responsabilités/diplômes

  • Master Histoire du Patrimoine et des Musées (Université Panthéon-Sorbonne) (2025)
  • Master Métiers du patrimoine, histoire de l’art et archéologie (Université Côte d’Azur) (2024)
  • Co-organisation du 5e séminaire Jeunes Chercheurs (2024)
  • Licence d’Histoire (Université Côte d’Azur) (2023)

Projet de recherche

Dès le XVe siècle, les portraits sculptés se multiplient en Italie, offrant des représentations de personnes aux traits de plus en plus individualisés. Ce projet de thèse propose donc d’étudier les portraits sculptés de la seconde moitié du Quattrocento (1453-1497) sous l’angle de la ressemblance, par le biais de la pluridisciplinarité : histoire, histoire de l’art et anthropologie des images. Cette étude vise à identifier les pratiques sociales dans le cadre desquelles ces portraits sculptés ont été réalisés, à définir la perception de la ressemblance par les contemporains, et de comprendre les motivations des commanditaires dans la production de ce type d’images.

La recherche se focalisera sur un groupe d’individus illustres, hommes et femmes, (papes, seigneurs, banquiers, avocats…), identifiables par leurs caractéristiques physiques. La ressemblance des visages met en question le développement de ce concept et sa perception par les contemporains, dont l’anthropologie de la ressemblance peut apporter des éléments de réflexion. Par ailleurs, chaque typologie de sculptures (techniques et matériaux divers) propose une autre manière de représenter l’individualité. Nous pourrons ainsi interroger le rapport entre la ressemblance des portraits de ces individus et les supports sur lesquels ils sont représentés. En parallèle, la variété des contextes pour lesquels ces portraits ont été créés amène à réfléchir aux pratiques sociales liées à ces portraits.

D’autres sources visuelles (images peintes et médailles), devront être utilisées pour comparer la ressemblance des traits physiques des individus. Les sources écrites décrivent les individus autant sur le plan intellectuel que physique (biographies et éloges funèbres), et les archives (bons de commandes, contrats, registres de comptes des cours seigneuriales et pontificales) permettent de saisir la manière dont ont été conçus et réalisés ces portraits sculptés.

En interrogeant la ressemblance des individus dans les portraits sculptés, il serait intéressant d’utiliser l’Intelligence Artificielle pour la confronter à des visages anciens en ayant recours à un algorithme de reconnaissance faciale. La question centrale proposée par cette étude est la possibilité ou non pour un outil contemporain, d’identifier le visage d’un personnage du Quattrocento.


Extrait de la production scientifique (HAL)

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