Doctorante – STEP
Mots-clés :
Tracéologie lithique, Tracéologie osseuse, Travail de la peau, Aurignacien, Solutréen, Chaîne opératoire.
Sujet de thèse :
Produire et travailler le cuir au début Paléolithique supérieur : regards croisés sur un artisanat invisible.
Directeurs de recherche :
Boris Valentin (Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 7041) et Sylvie Beyries (Co-Directrice de recherche au CNRS, UMR 7264)
Problématique et démarche :
L’ethnologie et l’ethnographie ont démontré l’importance du cuir et de la fourrure au sein des populations de chasseurs-cueilleurs, notamment ceux évoluant en milieux froids. Les utilisations du cuir sont multiples et font partie intégrante de la vie quotidienne de ces groupes : vêtements, tentures d’habitat, récipients, liens, ustensiles… Cependant, ces différents travaux ont démontré la pluralité des techniques du travail du cuir : les procédés techniques varient beaucoup d’un groupe culturel à l’autre.
Ce projet vise à éclaircir les étapes de la chaîne opératoire de traitement du cuir à l’Aurignacien (36 000/28 000 cal. BP) et au Solutréen (25 0000/23 000 cal. BP). Ces deux périodes culturelles sont des moments de bouleversements technologiques (développement du débitage laminaire à l’Aurignacien, réalisation de pièces foliacées au Solutréen…) mais également climatiques. En effet, l’Aurignacien prend place pendant le stade isotopique 3 pendant lequel le climat oscille rapidement entre périodes froide et tempérées. Le Solutréen se développe pendant la crise climatique du Dernier Maximum Glaciaire, période où le climat chute drastiquement jusqu’à 10 degrés de moins en été et 20 en hiver.
La comparaison de ces deux courants culturels nous permettra de nous interroger sur le degré de complexité de ce domaine d’activité au début du Paléolithique supérieur (spécialisation de certains outils pour des étapes particulières de la chaîne opératoire, présence de plusieurs chaînes opératoires sur un même site…). Nous tenterons également de mettre en évidence des continuités ou des ruptures des procédés de traitement du cuir au début du Paléolithique supérieur. Il sera alors intéressant de déterminer si ces éventuels changements sont à mettre en relation avec l’environnement changeant des chasseurs-cueilleurs préhistorique et/ou avec des innovations dans d’autres sphères techniques. En effet, pour faire face à la crise du Dernier Maximum Glaciaire, les Solutréens peuvent avoir développer de nouveaux procédés techniques.
Le cuir ne se conservant pas au début du Paléolithique supérieur hormis dans des contextes exceptionnels, nous ne pouvons nous baser que sur des traces indirectes de son traitement. Les outils préhistoriques (lithique ou osseux) portent parfois des traces d’usure liées à ce travail. Réaliser une étude tracéologique sur cet outillage nous permettra de reconstruire de la manière la plus exhaustive possible les différentes étapes de cette chaîne opératoire et de progresser dans la compréhension des systèmes techniques du Paléolithique supérieur.
Des études tracéologiques antérieures ont permis de rapprocher plusieurs outils du travail de la peau : c’est le cas des grattoirs en silex et des aiguilles à chas ou des lissoirs en matière osseuse. Ainsi, ces outils feront l’objet d’une attention particulière mais nous ne négligeons pas la présence certaine d’autres outils intervenant lors de cette activité comme par exemple des burins, des perçoirs, des lames ou des éclats en silex et des spatules, des outils biseautés ou des outils peu façonnés en matière osseuse.
Ce projet, en cherchant à évaluer et à caractériser une partie des savoir-faire des populations du début du Paléolithique supérieur, à pour objectif d’éclaircir un pan de l’économie des chasseurs-cueilleurs préhistoriques difficilement accessible par les préhistoriens.
Cursus universitaire :
2018 : Master Archéologie, parcours Archéologie de la Préhistoire et de la Protohistoire – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
2016 : Licence d’Histoire de l’Art et d’Archéologie – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Mémoires universitaires :
Approche techno-fonctionnelle et spatiale de l’outillage retouché aurignacien de l’ensemble D (locus 9) du site de plein air la Croix-de-Bagneux (Mareuil-sur-Cher, Loir-et-Cher), mémoire de Master 2, sous la direction de Marianne Christensen, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2018
Les burins aurignaciens de la Croix-de-Bagneux, Mareuil-sur-Cher (Loir-et-Cher) : Mieux appréhender le tool-kit par l’étude techno-fonctionnelle, mémoire de Master 1, sous la direction de Marianne Christensen, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2017
Tracéologie lithique, Tracéologie osseuse, Travail de la peau, Aurignacien, Solutréen, Chaîne opératoire.
Sujet de thèse :
Produire et travailler le cuir au début Paléolithique supérieur : regards croisés sur un artisanat invisible.
Directeurs de recherche :
Boris Valentin (Paris 1 Panthéon-Sorbonne, UMR 7041) et Sylvie Beyries (Co-Directrice de recherche au CNRS, UMR 7264)
Problématique et démarche :
L’ethnologie et l’ethnographie ont démontré l’importance du cuir et de la fourrure au sein des populations de chasseurs-cueilleurs, notamment ceux évoluant en milieux froids. Les utilisations du cuir sont multiples et font partie intégrante de la vie quotidienne de ces groupes : vêtements, tentures d’habitat, récipients, liens, ustensiles… Cependant, ces différents travaux ont démontré la pluralité des techniques du travail du cuir : les procédés techniques varient beaucoup d’un groupe culturel à l’autre.
Ce projet vise à éclaircir les étapes de la chaîne opératoire de traitement du cuir à l’Aurignacien (36 000/28 000 cal. BP) et au Solutréen (25 0000/23 000 cal. BP). Ces deux périodes culturelles sont des moments de bouleversements technologiques (développement du débitage laminaire à l’Aurignacien, réalisation de pièces foliacées au Solutréen…) mais également climatiques. En effet, l’Aurignacien prend place pendant le stade isotopique 3 pendant lequel le climat oscille rapidement entre périodes froide et tempérées. Le Solutréen se développe pendant la crise climatique du Dernier Maximum Glaciaire, période où le climat chute drastiquement jusqu’à 10 degrés de moins en été et 20 en hiver.
La comparaison de ces deux courants culturels nous permettra de nous interroger sur le degré de complexité de ce domaine d’activité au début du Paléolithique supérieur (spécialisation de certains outils pour des étapes particulières de la chaîne opératoire, présence de plusieurs chaînes opératoires sur un même site…). Nous tenterons également de mettre en évidence des continuités ou des ruptures des procédés de traitement du cuir au début du Paléolithique supérieur. Il sera alors intéressant de déterminer si ces éventuels changements sont à mettre en relation avec l’environnement changeant des chasseurs-cueilleurs préhistorique et/ou avec des innovations dans d’autres sphères techniques. En effet, pour faire face à la crise du Dernier Maximum Glaciaire, les Solutréens peuvent avoir développer de nouveaux procédés techniques.
Le cuir ne se conservant pas au début du Paléolithique supérieur hormis dans des contextes exceptionnels, nous ne pouvons nous baser que sur des traces indirectes de son traitement. Les outils préhistoriques (lithique ou osseux) portent parfois des traces d’usure liées à ce travail. Réaliser une étude tracéologique sur cet outillage nous permettra de reconstruire de la manière la plus exhaustive possible les différentes étapes de cette chaîne opératoire et de progresser dans la compréhension des systèmes techniques du Paléolithique supérieur.
Des études tracéologiques antérieures ont permis de rapprocher plusieurs outils du travail de la peau : c’est le cas des grattoirs en silex et des aiguilles à chas ou des lissoirs en matière osseuse. Ainsi, ces outils feront l’objet d’une attention particulière mais nous ne négligeons pas la présence certaine d’autres outils intervenant lors de cette activité comme par exemple des burins, des perçoirs, des lames ou des éclats en silex et des spatules, des outils biseautés ou des outils peu façonnés en matière osseuse.
Ce projet, en cherchant à évaluer et à caractériser une partie des savoir-faire des populations du début du Paléolithique supérieur, à pour objectif d’éclaircir un pan de l’économie des chasseurs-cueilleurs préhistoriques difficilement accessible par les préhistoriens.
Cursus universitaire :
2018 : Master Archéologie, parcours Archéologie de la Préhistoire et de la Protohistoire – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
2016 : Licence d’Histoire de l’Art et d’Archéologie – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Mémoires universitaires :
Approche techno-fonctionnelle et spatiale de l’outillage retouché aurignacien de l’ensemble D (locus 9) du site de plein air la Croix-de-Bagneux (Mareuil-sur-Cher, Loir-et-Cher), mémoire de Master 2, sous la direction de Marianne Christensen, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2018
Les burins aurignaciens de la Croix-de-Bagneux, Mareuil-sur-Cher (Loir-et-Cher) : Mieux appréhender le tool-kit par l’étude techno-fonctionnelle, mémoire de Master 1, sous la direction de Marianne Christensen, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2017
Extrait de la production scientifique (HAL)
Filtrez par type
Ou par année
http://api.archives-ouvertes.fr/search/CEPAM/?fq=authFullName_t:("Caurette%20Natacha")&fq=docType_s:(ART%20OR%20OUV%20OR%20COUV%20OR%20DOUV%20OR%20THESE%20OR%20HDR%20OR%20COMM)&sort=docType_s%20asc&group=true&group.field=docType_s&group.sort=publicationDateY_i%20desc&group.limit=500&rows=6&fl=docid,docType_s,label_s,uri_s,fileMain_s,citationFull_s,proceedings_s,publicationDate_s,publicationDateY_i,authFullName_s,producedDateY_i,language_s,journalTitle_s,deptStructAcronym_s,domainAllCode_s&wt=json{
"grouped":{
"docType_s":{
"matches":0,
"groups":[]}}}